Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamal Badari, a annoncé lundi l'allocation de 5900 postes financiers dans le cadre du concours des médecins résidents prévu pour la fin du mois d'octobre.

Lors de son intervention au "Forum de la Première Chaîne" de la radio nationale, Badari a révélé l'allocation de 5900 postes financiers pour le concours des médecins résidents prévu pour la fin octobre, contre 3300 postes financiers en 2022, soit une augmentation de 34 %, reflétant, selon ses dires, "les grands efforts de l'État pour améliorer la qualité de l'enseignement et de la formation".

Concernant le recrutement des professeurs, Badari a indiqué que le processus "se poursuit jusqu'à atteindre 4112 postes avant la fin de l'année".

Le ministre a également annoncé un soutien financier pour les étudiants présentant des modèles finaux de projets innovants, allant de 1 à 2 millions de dinars algériens, afin d'encourager l'esprit entrepreneurial dans le milieu universitaire pour soutenir l'orientation nationale vers une économie forte, intelligente et développée.

Badari a souligné les efforts de l'université algérienne pour répondre aux besoins de la société, promouvoir l'économie nationale et protéger la souveraineté nationale en "s'appuyant sur la numérisation, l'intelligence artificielle, l'intégration des sciences humaines et sociales avec les sciences technologiques et exactes, ainsi que l'encouragement de l'entrepreneuriat et du leadership." Il a rappelé la création d'environnements entrepreneuriaux dans diverses universités et institutions de recherche, ainsi que le soutien financier aux étudiants avec des projets innovants.

Le ministre a mentionné la création de 2800 micro-entreprises, 1400 start-ups et 480 filiales, en plus de la réalisation de 3400 brevets. Il a également évoqué le projet de puces électroniques conçues localement à 100 % et le projet de voitures électriques dont le premier modèle sera annoncé en mars 2026.

Dans un contexte similaire, il a souligné le rôle important de l'université dans la préservation de la souveraineté nationale en assurant la sécurité alimentaire, hydrique, sanitaire, énergétique et cybernétique grâce à la transformation des résultats de la recherche en produits et services créateurs de richesse et de valeur ajoutée pour l'économie nationale.

Concernant les nouvelles spécialités intégrées dans les programmes d'enseignement supérieur, le ministre a expliqué que 24 nouvelles spécialités ont été approuvées spécifiquement pour le baccalauréat en lettres et sciences humaines, ainsi que l'inclusion de la matière "Éthique de l'intelligence artificielle" dans tous les parcours de formation liés à ce domaine, et d'autres matières liées aux "logiciels libres et outils d'intelligence artificielle", ainsi que "nationalisme et histoire de l'Algérie". De plus, des parcours de formation ont été créés dans le domaine de la prévention et de la lutte contre la corruption, avec la première promotion prévue pour juin 2026.