Le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d'État du Vatican (Premier ministre), a qualifié la situation à Gaza de "massacre".

Le pape Léon XIV, chef spirituel des catholiques et chef de l'État de la Cité du Vatican, a défendu le cardinal Pietro Parolin, critiqué par Israël pour avoir décrit les événements à Gaza comme un "massacre", affirmant qu'il exprimait la position du Vatican.

L'interview que le cardinal Parolin a accordée le 6 octobre aux journaux officiels du Vatican "L'Osservatore Romano" et "Vatican News", dans laquelle il a abordé les développements au Moyen-Orient, a suscité une controverse entre le Vatican et Israël.

Parolin a souligné dans l'interview que la situation à Gaza est devenue plus dangereuse et tragique au cours de l'année écoulée.

Il a ajouté : "Chaque jour, des dizaines, parfois des centaines de personnes sont tuées, dont un grand nombre d'enfants innocents simplement parce qu'ils sont nés là-bas. Nous risquons de nous habituer à ce massacre."

Ces déclarations ont provoqué des réactions en colère de l'ambassade d'Israël auprès du Vatican, qui a déclaré sur les réseaux sociaux que qualifier ce qui se passe à Gaza de "massacre" pourrait entraver les efforts de paix.

Le pape Léon XIV a commenté les critiques de l'ambassade d'Israël lorsqu'on lui a posé la question, déclarant : "Le cardinal a bien exprimé le point de vue du Vatican. Il faut chercher la paix."

Il convient de noter que le pape précédent, François, décédé le 21 avril, avait attiré l'attention par ses déclarations plus dures concernant les attaques israéliennes sur Gaza, tandis que son successeur, le pape Léon XIV, est considéré comme plus réservé dans ses déclarations sévères.

Après que l'armée d'occupation israélienne a bombardé l'église de la Sainte Famille (monastère latin) au nord de Gaza le 17 juillet, le cardinal Parolin avait alors déclaré qu'il avait de bonnes raisons de douter des justifications israéliennes selon lesquelles le bombardement était une "erreur", tandis que le pape Léon XIV a appelé au "respect des règles du droit humanitaire" à Gaza.