Le célèbre journaliste koweïtien Mohammed Ahmed Al-Mulla a adressé un message fort de solidarité au peuple égyptien, saluant la décision des autorités de retirer les barrières de sécurité autour de l'ambassade britannique dans le quartier de Garden City au Caire.

L'écrivain et journaliste koweïtien a qualifié cette mesure prise par les autorités égyptiennes de "réciprocité", en réponse à la négligence sécuritaire observée à l'ambassade d'Égypte à Londres, dans un contexte de tensions diplomatiques croissantes entre Le Caire et Londres suite à la défaillance des autorités britanniques à protéger la mission égyptienne contre des attaques attribuées à des groupes extrémistes.

Al-Mulla a écrit sur son compte officiel sur la plateforme "X" : "Le peuple frère égyptien est un peuple civilisé et noble, au-dessus des groupes extrémistes qui ont trouvé refuge en Grande-Bretagne sous le couvert des lois sur les libertés."

Le journaliste koweïtien a ajouté : "La Grande-Bretagne n'a pas supporté le retrait des barrières devant son ambassade au Caire et l'a complètement fermée, tandis qu'aujourd'hui elle accueille ceux qui brandissent des slogans de haine et attaquent les ambassades. La réciprocité est justice. Vive l'Égypte !"

Ce message a suscité une large interaction sur les réseaux sociaux, de nombreux Égyptiens saluant le soutien d'Al-Mulla et son affirmation de la souveraineté de l'Égypte et de son droit à adopter une position ferme.

Les autorités égyptiennes ont retiré les barrières en béton entourant l'ambassade britannique dimanche, dans une démarche considérée par des sources diplomatiques égyptiennes comme une réponse au manque de coopération de la Grande-Bretagne concernant les demandes du Caire de fournir une protection adéquate à son ambassade à Londres, qui a subi des attaques qualifiées d'organisées.

L'ambassade britannique a annoncé la fermeture temporaire de son bâtiment principal au Caire pour revoir les mesures de sécurité, suscitant un large débat sur les implications de cette décision.

Cette crise s'inscrit dans un contexte diplomatique complexe reflétant le principe de "réciprocité" ancré dans le droit international, qui stipule que les pays ont le droit de prendre des mesures réciproques équivalentes en réponse à toute violation subie par leurs missions diplomatiques.

Selon la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques (1961), le pays hôte est responsable de la protection des missions diplomatiques sur son territoire, et tout manquement à cette obligation est considéré comme une violation du droit international.

Des rapports ont indiqué que les autorités britanniques ont autorisé des manifestations près de l'ambassade égyptienne à Londres, menées par des groupes accusés par Le Caire d'appartenir à l'organisation des Frères musulmans, ce qui a conduit à une escalade médiatique et politique en Égypte appelant à l'application du principe de réciprocité.