Les dirigeants de l'opposition israélienne ont exprimé lundi leur soutien à la proposition du président américain Donald Trump visant à mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza.

Benny Gantz, membre de la Knesset israélienne, a publié sur la plateforme « X » que la proposition de Trump pour mettre fin à la guerre qui dure depuis près de deux ans à Gaza est une opportunité de libérer les captifs détenus là-bas et de protéger la sécurité d'Israël.

Gantz a écrit : « Je félicite le président Trump pour les efforts considérables qu'il déploie pour ramener nos captifs et garantir la sécurité d'Israël. » Il a ajouté : « Le plan du président doit être mis en œuvre pour ramener tous nos captifs, maintenir la liberté de mouvement sécuritaire et éliminer le régime du Hamas. »

Gantz a mis en garde le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu contre le sabotage de l'accord en raison de « politiques étroites », en référence aux ministres du gouvernement israélien qui refusent de mettre fin à la guerre.

Gantz dirige l'opposition du parti « Bleu et Blanc » qui détient huit des 120 sièges à la Knesset.

De même, le chef de l'opposition israélienne Yair Lapid a également approuvé la proposition de Trump dans un post sur « X », écrivant : « Le plan du président Trump constitue la base correcte pour parvenir à un accord visant à ramener les captifs et à mettre fin à la guerre. »

Par ailleurs, le ministre israélien de l'Éducation Yoav Kish a commenté sur « X » en disant : « L'accord permet d'atteindre tous les objectifs de la guerre. » Sur la même plateforme, le ministre de la Culture et des Sports Miki Zohar a écrit : « Israël fait la paix à partir d'une position de force. » Le chef du parti Shas, Aryeh Deri, a également déclaré : « J'exprime mon soutien total au plan du président Trump. »

Le chef du parti démocrate d'opposition Yair Golan a envoyé un message voilé aux opposants au gouvernement à la fin de la guerre : « Mettre fin à la guerre, ramener les captifs, désarmer le Hamas et démanteler le gouvernement du Hamas - il faut détester complètement Israël pour rejeter le plan de Trump. » Il a ajouté sur « X » : « Nous fournirons un filet de sécurité parlementaire complet pour le plan, mais nous ne serons heureux et ne célébrerons que lorsque tous les captifs seront de retour chez eux. »

De même, la chaîne israélienne 12 a cité l'ancien chef d'état-major Gadi Eizenkot, chef du parti Yesh Atid, disant : « Nous devons immédiatement appliquer des décisions difficiles pour ramener les captifs immédiatement. » Il s'est adressé à Netanyahu : « Monsieur le Premier ministre, vous devez ignorer les menaces politiques lancées par les extrémistes de votre gouvernement. Le peuple soutient le retour des captifs et il y a une majorité claire à la Knesset qui soutient cela. »

L'Association des familles des prisonniers israéliens a déclaré dans un communiqué : « Nous espérons pouvoir respirer un soupir de soulagement à la lumière de l'annonce historique du président Trump et du Premier ministre israélien Netanyahu approuvant l'accord pour ramener tous les 48 captifs et mettre fin à la guerre par Israël. » Elle a ajouté : « Le test maintenant est la mise en œuvre immédiate de l'accord. »

Elle a poursuivi : « Avec l'adoption du plan Trump par toutes les parties, le Premier ministre doit immédiatement ordonner l'arrêt des opérations militaires dans la ville de Gaza, qui met encore en danger les captifs, les soldats et la mise en œuvre de l'accord historique. »

Plus tôt lundi, le président américain avait annoncé son plan de paix pour Gaza, que le Premier ministre israélien Netanyahu a déclaré soutenir, tout en se réservant le droit de « terminer la mission » si le Hamas le rejetait.

Le plan publié par la Maison Blanche prévoit un cessez-le-feu immédiat et la libération de tous les prisonniers détenus à Gaza dans les 72 heures suivant l'approbation publique israélienne de l'accord, suivie par la libération par Israël de prisonniers palestiniens condamnés à mort.

Il stipule également que Gaza soit démilitarisée et gouvernée par un comité de transition composé de technocrates palestiniens et d'experts internationaux sous la supervision d'un conseil d'administration présidé par Donald Trump, sans aucun rôle pour le Hamas.

Le Hamas a reçu le texte du plan des médiateurs qatari et égyptien et a commencé à l'étudier « de bonne foi », selon plusieurs sources.