La Dre Rania El-Mashat, ministre égyptienne de la Planification, du Développement économique et de la Coopération internationale, a confirmé la poursuite de la coordination et du travail conjoint avec l'ambassadeur français pour mettre en œuvre les axes du partenariat stratégique entre les deux pays.
Cela a été annoncé lors d'une conférence de presse conjointe tenue au siège du ministère dans la nouvelle capitale administrative, pour annoncer le renouvellement de l'accord de coopération technique et financière d'une valeur de 4 milliards d'euros entre l'Égypte et la France jusqu'en 2030.
La ministre a expliqué la profondeur du partenariat étendu entre les deux pays, incluant la coopération au développement comme l'un des piliers dans un cadre plus large englobant l'investissement, le commerce et la localisation industrielle. Elle a souligné que l'Égypte cherche toujours à créer un climat d'investissement attractif et à renforcer la participation du secteur privé en tant que pilier fondamental pour réaliser la croissance économique et la création d'emplois, conformément à la "Narrative nationale du développement économique : Politiques soutenant la croissance et l'emploi" récemment lancée.
El-Mashat a ajouté que la localisation industrielle est l'un des axes les plus importants du partenariat égypto-français, en cohérence avec le troisième chapitre de la "Narrative nationale du développement économique", à travers lequel l'État cherche à encourager la fabrication, les produits locaux et à augmenter la valeur ajoutée. À cet égard, le ministère travaille à exploiter les avantages comparatifs de chaque partenaire de développement pour répondre aux priorités nationales.
Elle a également indiqué que les énergies renouvelables sont un axe principal de coopération entre l'Égypte et la France, à la lumière des efforts du gouvernement pour augmenter les niveaux d'énergie renouvelable. À cet égard, le programme "Noufi", considéré comme un modèle de plateformes nationales, est l'un des axes du partenariat égypto-français dans les infrastructures durables, en plus du partenariat dans la mise en œuvre du projet de métro qui transporte près de 4 millions de citoyens quotidiennement.
Elle a fait référence à la visite historique du président Emmanuel Macron en Égypte en avril dernier, la qualifiant de visite importante avec différentes dimensions politiques, économiques et culturelles. Elle a noté la signature d'un protocole d'accord avec le ministre français de l'Économie, qui a été traduit en engagements financiers, comprenant un financement concessionnel et des subventions d'une valeur de 4 milliards d'euros, dont 3,2 milliards d'euros proviennent du gouvernement français et 800 millions d'euros de l'Agence française de développement.
Ces fonds sont alloués à des projets de développement prioritaires en Égypte liés au développement humain dans les domaines de la santé, de l'éducation et de la formation technique, des projets d'infrastructures durables incluant la transition vers une économie verte à travers des projets d'énergie nouvelle et renouvelable, des projets liés à la plateforme nationale du programme "Noufi" et au financement du secteur privé.
Elle a confirmé que le lancement de la "Narrative nationale du développement économique" affirme la détermination du gouvernement à passer à un nouveau modèle économique qui se concentre davantage sur les secteurs les plus productifs, ceux ayant une meilleure capacité d'accès aux marchés d'exportation, tirant parti des infrastructures avancées qui constituent une base de soutien à la fabrication et à l'investissement, et redéfinissant le rôle de l'État dans l'économie pour renforcer la compétitivité de l'économie égyptienne et stimuler la participation du secteur privé.
Elle a expliqué que la narrative comprend des objectifs clairs jusqu'en 2030, mais que l'aspect le plus important n'est pas les chiffres bruts mais les composantes de la croissance, car l'État cherche à dynamiser l'économie réelle et à augmenter la part de ces secteurs dans la croissance. Cela se reflète dans les indicateurs de l'exercice financier dernier, qui a atteint une croissance de 4,4 % avec une forte contribution des industries manufacturières non pétrolières, de l'agriculture, des communications et des technologies de l'information, et du tourisme.
Elle a confirmé que grâce à la stratégie nationale intégrée de financement du développement, lancée par le ministère l'année dernière, des efforts sont en cours pour renforcer la diplomatie économique afin de stimuler le financement pour le développement, en assurant la cohérence et la liaison avec les plans et stratégies de développement au niveau national et sectoriel, maximisant l'utilisation des différentes sources de financement, qu'elles proviennent du trésor public ou des flux de financement concessionnel, au service des différents plans, stratégies et programmes de l'État. Elle a ajouté que le financement pour le développement est un dénominateur commun entre différentes stratégies, et que les financements de développement ouvrent la porte à l'attraction des investissements du secteur privé.
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