Ahmed Al-Muslimani, président de l'Autorité nationale des médias, a déclaré que les efforts continus de l'Égypte pour mettre fin à l'agression contre Gaza ne se limitent pas à parvenir à un cessez-le-feu, mais s'étendent à la reconstruction du secteur et à la réparation de ses infrastructures, soulignant que l'objectif final est d'établir un État palestinien indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale.

Al-Muslimani a ajouté, lors de son discours au Salon culturel de Maspero diffusé sur la Première chaîne samedi soir, que le président Abdel Fattah Al-Sissi a clairement exprimé qu'un cessez-le-feu est une première étape, mais pas la fin du chemin, affirmant que « l'Égypte considère la période post-guerre comme un moment de reconstruction politique, humaine et géographique ».

Il a souligné que l'extrémisme religieux n'est plus simplement une déviation intellectuelle, mais est devenu « un véritable outil pour détruire les pays et saper les régimes régionaux », insistant sur le fait que de nombreuses puissances internationales utilisent ces phénomènes comme des bras pour déstabiliser la région.

Al-Muslimani a également passé en revue la scène des conflits ouverts dans le monde, de la République démocratique du Congo à l'Ukraine, estimant que « le monde connaît un état d'incertitude stratégique dans un système international turbulent et des conflits persistants », mettant en lumière la rivalité sino-américaine, le conflit américano-russe et la montée du bloc BRICS en tant qu'acteur influent du système mondial.

Il a expliqué que l'Égypte avance avec stabilité dans un monde turbulent, adoptant une politique étrangère équilibrée basée sur le soutien à la stabilité régionale et la défense des causes justes, en particulier la cause palestinienne, notant que les cercles politiques attendent une visite prochaine du président américain Donald Trump au Caire et les développements qui pourraient découler de l'« accord de Charm el-Cheikh » attendu.