Le chancelier allemand Friedrich Merz a qualifié vendredi l'accord de cessez-le-feu conclu entre Israël et le Hamas après plus de deux ans de guerre à Gaza de "bonne nouvelle" et a confirmé que l'Allemagne attendait une conférence sur la reconstruction de Gaza avec l'Égypte.

Dans un communiqué publié par le journal InfoBay, il a déclaré qu'après plus de deux ans de guerre à Gaza, un accord de cessez-le-feu avait enfin été conclu, ce qui est une bonne nouvelle pour les peuples du Moyen-Orient et au-delà. Merz a remercié l'Égypte et l'ancien président américain Donald Trump, ainsi que le Qatar et la Turquie, pour leur médiation en faveur du cessez-le-feu et des efforts de paix.

Merz a déclaré : "Nous avons maintenant besoin d'une mise en œuvre rapide. Les otages, y compris les citoyens allemands, doivent retourner auprès de leurs familles, et le cessez-le-feu doit entrer en vigueur et se stabiliser dans les semaines à venir. L'aide humanitaire doit rapidement parvenir à la population de Gaza."

Le chancelier allemand a ajouté : "Si ces premières étapes importantes vers la paix sont franchies, ce sera un succès remarquable."

Cependant, Merz a souligné la nécessité de clarifier comment Gaza sera sécurisée et gérée de manière permanente, comment le Hamas sera désarmé et retiré, et comment les fournitures humanitaires atteindront les civils et Gaza sera reconstruite.

À cette fin, il a confirmé que l'Allemagne est prête à fournir un soutien médical et psychologique aux otages libérés dans les prochains jours, à fournir une aide humanitaire supplémentaire immédiate d'une valeur de 29 millions d'euros, et à organiser une conférence internationale, en coopération avec l'Égypte, pour reconstruire Gaza.

Cette conférence se concentrera sur les besoins les plus urgents, tels que la reconstruction des approvisionnements en eau et en énergie, ainsi que les soins médicaux.

Merz a expliqué que le gouvernement réexaminerait, à la lumière des progrès réalisés sur le terrain dans la mise en œuvre de l'accord de cessez-le-feu, son mandat d'exportation d'armes pouvant être utilisées à Gaza, après les restrictions imposées il y a quelques mois sur les livraisons d'armes à Israël.