Une image frappante pour nous, spectateurs des événements mondiaux, trois avancent dans les rangs, défilant lors d'une parade militaire, on sent en suivant leurs pas que la terre tremble sous leurs pieds. Trois se réunissent en un lieu, chacun avec une histoire ; deux d'entre eux sont les pôles du monde dans la direction opposée, en Orient, interdit depuis des décennies à la polarisation et à la domination, et le troisième est une "épine" dans la gorge des seuls maîtres dont l'ère de contrôle est terminée.

C'est une image puissante du président chinois, du président russe et du leader nord-coréen. En la voyant, on se demande ce qui va suivre après cette rencontre, en simple observateur des événements. Pendant ce temps, le président des États-Unis, la seule superpuissance depuis le début des années 1990, a ressenti le danger et a accusé Xi Jinping, Poutine et Kim Jong Un de conspirer contre son pays, ainsi, sans préambule. Entre nous, quiconque serait à la place de Trump ne dirait rien d'autre ; les trois sont sanctionnés par les États-Unis, et Trump tente de faire un pas vers eux, mais sa nature l'emporte sur son désir, et il fait rapidement marche arrière, brandissant plus de sanctions, taxes et droits de douane !

Trump a bien lu les détails de la scène que ses adversaires ont habilement montée, et ils sont en effet des adversaires pour son pays. Ses déclarations "contradictoires" le confirment, ses décisions "oscillantes" l'affirment, et son hésitation à reconnaître qu'il y a des puissances plus grandes que lui, ainsi que son obsession à les affronter, ont poussé ces grandes puissances à chercher un autre monde dans la partie orientale de la planète, où vivent deux tiers de la population mondiale. De nombreux pays de l'Est sont devenus des concurrents de l'Occident, donc s'ils se rencontrent, s'allient et combinent leurs capacités économiques et humaines, ils formeront bientôt un pôle parallèle au pôle américain unique dans le monde !

La Russie a répondu à Trump calmement, sans émotion ni démonstration de force, déclarant que "Trump faisait peut-être des remarques sarcastiques", ajoutant par la voix de Yuri O. Shakov, conseiller en politique étrangère du Kremlin, "Je tiens à confirmer qu'il n'y a aucune conspiration, personne n'a conspiré contre aucune partie, et il n'y a pas de conspirations du tout. Cette idée n'a jamais traversé l'esprit de l'un des trois dirigeants."