Premier spectre :

Pour ceux qui ont dompté l'obscurité dans leurs yeux, et une blessure élevée a grandi dans leur conscience, prisonniers de la solitude aux tournants de la douleur !!

Il semble que l'autorité de détention et d'enquête à Khartoum, contrôlée par la "Cellule de sécurité" et les "Forces d'action spéciale", voit son influence croître jour après jour. Bien que ces entités de sécurité opèrent de manière vague et non officielle, elles ont reçu de larges pouvoirs accordés par les appareils étatiques officiels eux-mêmes.

Ces cellules sont composées d'un groupe de personnels de sécurité dont la mission est l'enquête et l'interrogatoire, et elles pratiquent l'arrestation et la torture contre les citoyens, soit sous l'accusation de coopération avec les Forces de soutien rapide, soit pour appartenance aux Forces de liberté et de changement ou aux comités de résistance.

Quant aux "Forces d'action spéciale", elles dépendent du commandant des Brigades Bara et pratiquent des meurtres et des tortures dans des scènes rappelant les pires chapitres de répression de l'histoire du pays.

Ce qui est le plus surprenant et inquiétant concernant ces forces, qui opèrent avec une liberté chaotique absolue, c'est ce que des sources ont révélé : la police soudanaise, bien qu'étant un corps officiel censé protéger les citoyens, transfère les suspects à cette cellule avec des lettres officielles d'officiers des départements de police pour enquête et détention, en tant qu'autorité supérieure, comme si elle la reconnaissait comme une autorité judiciaire.

Ce comportement soulève de graves questions sur l'étendue de l'infiltration des institutions étatiques par les courants politiques islamistes et leur complicité dans les violations des droits de l'homme !!

Les détenus remis à cette cellule ne sont pas détenus dans des centres connus, mais transférés à des lieux secrets, et les brigades exploitent les maisons des citoyens où ils sont soumis aux pires formes de torture physique et psychologique. De nombreux témoignages ont parlé de l'utilisation d'outils tranchants, de chocs électriques, de coups et de privation de nourriture et de médicaments, en l'absence totale de toute surveillance juridique ou des droits de l'homme.

La cellule de sécurité ne fonctionne pas indépendamment des brigades islamiques, mais est considérée comme leur bras exécutif, utilisant la guerre pour justifier la répression, dans une tentative de faire taire toute voix jeune réclamant la liberté, la justice ou le gouvernement civil. Cette alliance entre l'extrémisme religieux et les forces de sécurité constitue une menace directe pour l'avenir du Soudan et reproduit le système d'oppression contre lequel le peuple s'est soulevé.

Ce qui se passe aujourd'hui à Khartoum n'est pas seulement des violations individuelles, mais un système répressif parallèle opérant sous un couvert religieux et politique, ciblant les jeunes en tant que symboles du changement. Le transfert des suspects à des corps non officiels et la pratique de la torture en dehors de la loi représentent une violation flagrante des droits de l'homme et nécessitent une position sérieuse de la société soudanaise et de la communauté internationale.

Tout le monde doit comprendre que le silence face à ces violations est une complicité, et que les documenter et tenir les auteurs responsables est la première étape vers la justice.

Lorsque la police abandonne son rôle, la rue devient une arène ouverte aux violations. Les jeunes sont arrêtés sans charges, transférés dans des lieux secrets, torturés, et leurs familles menacées de silence ou du même sort. L'État se transforme en fantôme, et les institutions deviennent des façades vides, tandis que des formations de sécurité non officielles dominent la scène, non surveillées et non responsables de leurs crimes.

Les lettres officielles envoyées des départements de police à ce que l'on appelle la cellule de sécurité ne sont pas de simples papiers, mais des documents d'accusation, prouvant que l'État lui-même remet ses citoyens à la machine de répression. La police n'est plus le corps qui protège les citoyens et fait respecter la loi, mais est devenue, dans une scène absurde, un médiateur livrant les jeunes à des corps non officiels qui pratiquent la répression et la torture sous la bannière des brigades islamiques.

Ce n'est plus une simple négligence, mais un abandon explicite du devoir et une complicité flagrante avec un système qui ne reconnaît ni la loi ni les droits de l'homme. Ce ne sont pas des erreurs individuelles, mais une politique systématique gérée dans l'ombre et exécutée par des mains portant des slogans religieux mais ne connaissant ni la miséricorde ni la justice.

Lorsque la police abandonne son rôle, le citoyen ne reste qu'avec la peur, et la nation avec une mémoire chargée de sang. Mais l'histoire n'oublie pas, et la justice, même retardée, ne meurt pas.

Sommes-nous face à la force qui possède la politique du pouvoir, ou à la politique qui possède la force du pouvoir !!

Dernier spectre :

#Non_à_la_guerre

Mots de condoléances et de sympathie du Premier ministre du gouvernement de Port-Soudan aux habitants de Jebel Marra pour leur perte !!

Les mots seuls ne suffisent pas.