Les programmes électoraux des partis kurdes en dehors des frontières officielles de la région prennent un caractère nationaliste. (AFP)
Les campagnes électorales pour le Parlement irakien dans les provinces de la région du Kurdistan ont débuté sans grand élan, les élections prévues dans environ un mois ne suscitant pas un large intérêt dans la rue kurde. La plupart des électeurs savent que les "sièges kurdes" sont fixes et connus, et que le rôle kurde au parlement fédéral est devenu presque stable.
Les "sièges kurdes" varient généralement entre 55 et 65 sur 329, dont 46 sièges sont réservés aux quatre provinces de la région, tandis que les partis kurdes obtiennent des sièges supplémentaires dans les provinces de Kirkouk, Mossoul et Diyala, classées comme zones disputées entre le gouvernement fédéral et le gouvernement régional.
Al-Nahar a interrogé plusieurs candidats de divers courants politiques dans la région sur leurs programmes électoraux. Tous ont convenu de l'impossibilité de présenter des programmes à caractère de service public spécifiques à ces élections, car la responsabilité des services publics, y compris l'éducation, la santé et le développement économique, incombe au gouvernement local de la région, élu par le parlement local et non fédéral. Par conséquent, les programmes des candidats se concentrent sur les questions fondamentales en suspens entre la région et l'autorité fédérale, telles que les zones disputées, les salaires du personnel de sécurité, la loi sur le pétrole et le gaz, et la part de la région dans le budget central.
Dans les zones situées en dehors des frontières officielles de la région, dans les provinces de Mossoul, Kirkouk et Diyala, les programmes électoraux des partis kurdes prennent un caractère nationaliste, insistant sur l'application de l'article 140 de la constitution qui détermine le sort de ces zones, la demande d'indemnisation des Kurdes affectés par les politiques d'arabisation et d'exclusion, et le respect des droits nationaux dans les secteurs de l'éducation, de l'instruction et des symboles administratifs.
Traditionnellement, les deux principaux partis de la région, le Parti démocratique et l'Union patriotique du Kurdistan, parviennent à obtenir environ 45 sièges, tandis que les sièges restants reviennent aux partis d'opposition qui n'obtiennent pas des résultats similaires aux élections locales, en raison de la nature du comportement électoral nationaliste au parlement fédéral, par opposition au caractère de service et exécutif des élections locales.
Les partis kurdes se plaignent d'une sous-représentation au parlement fédéral, car le pourcentage d'électeurs originaires de la région représente 14,8 % du total des électeurs, tandis que les sièges alloués aux provinces de la région ne dépassent pas 13,3 %, ce qui est inférieur à leur part dans le budget général de 13,69 %.
L'écrivain et chercheur politique Amir Manadi explique l'atmosphère politique dans la région dans une interview accordée à Al-Nahar, déclarant : "Deux grandes questions occupent les couloirs politiques depuis le début de la campagne électorale, et les résultats y répondront. Premièrement, les forces kurdes soutiendront-elles le bloc lié au Cadre de coordination proche de l'Iran, ou soutiendront-elles le bloc lié au Premier ministre Mohammed Shia' Al Sudani ? L'autre question concerne la possibilité d'une alliance avec l'un des deux principaux blocs sunnites, le bloc du Parti Progressiste dirigé par Mohammed Al-Halbousi, ou le bloc Azm dirigé par Khamis Al-Khanjar."
Il ajoute : "Les deux questions doivent être tranchées pour encadrer le document de négociation kurde dans la formation du prochain gouvernement, que les partis kurdes veulent décisif sur des questions en suspens depuis des années, voire des décennies."
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