Un véhicule blindé militaire israélien circule le long de la frontière entre Israël et Gaza (AFP)

Les dernières heures ont été marquées par des développements rapides sur le terrain dans la bande de Gaza, avec le début du retrait de certaines unités de l'armée israélienne de plusieurs zones, dans un contexte d'indications sur la mise en œuvre des étapes liées au plan du président américain Donald Trump pour mettre fin à la guerre.

Le site "Walla" a rapporté, citant des sources militaires, que l'armée israélienne avait retiré des unités de combat de la brigade Golani et d'autres forces, et avait commencé à réduire le nombre de troupes participant aux opérations militaires à l'intérieur de la bande.

Une source militaire a indiqué que le processus de retrait est "complexe et sensible", soulignant que l'armée ne veut pas risquer la sécurité de ses soldats pendant l'opération.

Déploiement limité et points de contrôle

Selon les médias hébreux, les forces israéliennes se déploieront à des points de contrôle spécifiques permettant de protéger les soldats et d'assurer le retrait, tandis qu'elles ont commencé à se retirer de la ville de Gaza et du camp de plage vers la ligne convenue sur le terrain.

"Israel Hayom" a cité une source informée suggérant que la visite de Trump en Israël pourrait être reportée à lundi.

Avertissements à Gaza et poursuite des bombardements

La défense civile à Gaza a appelé les habitants à ne pas retourner dans les zones dont l'armée israélienne s'est retirée jusqu'à l'annonce officielle du retrait.

Malgré les signes de retrait, les raids aériens et les bombardements d'artillerie israéliens se sont poursuivis dans différentes parties de la bande :

"Walla" a cité une source militaire indiquant que les forces israéliennes ont ouvert le feu ce matin après avoir repéré un mouvement suspect près de leurs positions, "pour empêcher toute tentative de cibler les soldats pendant le retrait".

Le gouvernement israélien a annoncé qu'il avait approuvé tôt vendredi la première phase du plan de paix du président américain pour Gaza, qui prévoit notamment la libération par le Hamas de tous les otages détenus dans la bande, vivants ou morts, la libération par l'État hébreu de détenus et prisonniers palestiniens, un cessez-le-feu et l'entrée d'aides dans la bande dévastée.

L'approbation de l'accord constitue une étape clé vers la fin de la guerre en cours entre Israël et le Hamas depuis deux ans dans la bande palestinienne assiégée et dévastée, qui a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué une catastrophe humanitaire.

L'annonce est intervenue après quatre jours de négociations indirectes à huis clos dans la ville égyptienne de Charm el-Cheikh, auxquelles ont participé des médiateurs américains, égyptiens, turcs et qataris.