À l'approche du 50e anniversaire de la Marche Verte, une dynamique de reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara se déploie, avec des annonces officielles de plusieurs grandes puissances soutenant les investissements de leurs entreprises et orientant des capitaux vers les provinces du sud du royaume ; devenues une destination d'investissement aussi compétitive et développée que les autres régions du Maroc.
Cela coïncide avec l'engagement croissant de grandes puissances, dont des membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, dans le soutien aux projets de développement et d'investissement dans le Sahara marocain.
Après l'annonce des États-Unis en septembre dernier de leur soutien total à l'investissement dans les provinces du sud et l'ouverture de perspectives de partenariat économique à Dakhla et Laâyoune, cette dynamique est aujourd'hui renforcée par le choix de la France, via le MEDEF (Mouvement des Entreprises de France), d'organiser un "Forum économique de haut niveau" à Dakhla, le 9 octobre prochain ; un indicateur clair de la volonté de Paris de reconstruire ses relations économiques avec Rabat sur de nouvelles bases fondées sur la confiance, l'intégration stratégique et la reconnaissance concrète.
Le choix de la ville de Dakhla représente une dimension stratégique et économique "double" ; la région est un modèle vivant de la dynamique de développement et des capacités économiques du Maroc, à travers de grands projets structurels, notamment le port Atlantique de Dakhla (en cours de construction) et son ouverture régionale et continentale. Ce sera une opportunité pour les entrepreneurs français de découvrir un marché prometteur qui allie l'attractivité nationale pour l'investissement et sa position de pont entre l'Europe et l'Afrique.
Christophe Lecourtier, ambassadeur de France au Maroc, n'a pas caché que son pays "aspire à être un partenaire dans le développement des provinces du sud du Royaume du Maroc, au bénéfice de la population qui aspire à un avenir plus radieux sous la conduite du roi Mohammed VI."
Le diplomate français, dans un entretien avec l'Agence Marocaine de Presse avant le forum d'affaires de Dakhla entre les deux pays, a confirmé que les provinces du sud du Maroc représentent un nouvel horizon pour une coopération multidimensionnelle entre la France et le Maroc.
Dans ce contexte, Lecourtier a évoqué l'ouverture de nouvelles institutions éducatives françaises dans ces provinces, un futur centre culturel, un centre de traitement des demandes de visa, ainsi que l'élargissement du champ d'action de l'Agence Française de Développement à ces zones.
Selon l'ambassadeur à Rabat, cet événement, organisé pour discuter du thème "Les provinces du sud du Maroc : vers de nouveaux horizons pour le développement du partenariat économique Maroc-France", abordera "les différentes opportunités exceptionnelles offertes par Dakhla et ses environs", selon ses termes.
Youssef Kraoui El Filali, expert économique et président du Centre Marocain de Gouvernance et de Management, a déclaré que l'attraction des investissements dans le Sahara marocain encadre la nouvelle dynamique des relations économiques maroco-françaises, soulignant que cela "établit une phase stratégique prometteuse de coopération bilatérale, incarnant la volonté commune de consolider des partenariats d'investissement durables entre les acteurs économiques des deux pays."
Selon Kraoui El Filali dans une déclaration à Hespress, le choix de Dakhla pour accueillir ce forum économique envoie "un message symbolique profond qui dépasse la dimension économique pour toucher les aspects politiques et de développement, confirmant le statut des provinces du sud comme un véritable moteur de croissance et une porte avancée pour l'ouverture du Maroc à l'Afrique et au monde."
L'analyste économique a ajouté : "Le succès du modèle de développement dans les provinces du sud est aujourd'hui une réalité tangible à travers les grands projets d'infrastructures, d'énergies renouvelables et du secteur du bâtiment et des travaux publics, reflétant la vision royale avisée de faire du Sahara marocain un espace de production, d'investissement et d'innovation."
Il a interprété cela comme un "renforcement des acquis nationaux du Maroc aux niveaux diplomatique et politique, dans un contexte de soutien international croissant à l'initiative d'autonomie comme cadre sérieux et réaliste pour résoudre le conflit artificiel autour du Sahara marocain, et la reconnaissance par plusieurs grandes puissances de la crédibilité de l'approche marocaine en matière de développement dans ces provinces."
L'expert économique a cité le projet du port Atlantique de Dakhla comme une pierre angulaire de cette vision de développement, car il constitue une plateforme stratégique pour renforcer l'intégration économique régionale et est directement lié à l'initiative royale visant à lancer une initiative atlantique faisant de Dakhla une porte reliant l'Afrique à l'océan Atlantique, "dans la perspective de démocratiser l'accès à l'océan et de permettre aux pays d'Afrique centrale d'avoir des partenariats économiques ouverts et durables."
Il a conclu : "Le forum économique maroco-français ou le soutien des responsables américains aux investissements dans la région ne peuvent être considérés comme un tournant, mais plutôt comme une accélération de la coopération existante entre Rabat et les capitales décisionnelles du Conseil de sécurité ; dont bénéficieront les populations des trois régions du sud par la création d'emplois durables et le renforcement de la compétitivité économique territoriale."
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