Une étude américaine a révélé que l'ajout d'une touche d'épices piquantes aux repas est un moyen efficace de réduire la quantité de nourriture consommée, limitant ainsi l'apport calorique.

Selon l'étude menée par une équipe de recherche de l'Université de Pennsylvanie, les chercheurs ont constaté que le piment et les épices similaires influencent la quantité de nourriture qu'une personne consomme à chaque repas.

L'étude, publiée dans la revue scientifique "Food Quality and Preference" spécialisée en sciences alimentaires, a confirmé que les repas épicés incitent la personne à réduire la quantité de nourriture et de calories qu'elle consomme.

La chercheuse Peg Cunningham, chef de l'équipe d'étude, a déclaré : « Nous savons que lorsque quelqu'un mange lentement, il consomme moins de nourriture », ajoutant dans des déclarations au site spécialisé en recherches scientifiques "SciTech Daily" : « Nous pensons que les repas épicés font manger plus lentement et nous avons mené une expérience scientifique pour vérifier cette hypothèse ».

L'expérience a consisté à servir des repas épicés avec différents degrés de piment à un groupe de volontaires et à mesurer la quantité de nourriture consommée par chaque volontaire tout en conservant le goût général du repas. L'expérience a montré qu'une augmentation de la quantité d'épices piquantes affectait la vitesse de consommation et réduisait la quantité de nourriture et de calories consommées par chaque volontaire.

Cunningham a expliqué que les participants mangeaient les aliments épicés à un rythme plus lent, ce qui signifie qu'ils gardaient la nourriture plus longtemps dans la bouche, ce qui aide à donner une sensation de satiété, les amenant à manger moins.

Le chercheur John Hayes, professeur en sciences de la nutrition et participant à l'étude, a confirmé que ces résultats « indiquent la possibilité d'utiliser le piment comme stratégie pour réduire le problème de la surconsommation alimentaire ».