Les programmes télévisés du dimanche soir ont abordé de nombreuses questions importantes qui préoccupent les citoyens égyptiens et l'opinion publique.

Fayez Farhat : Le sommet de Charm el-Cheikh, un moment historique couronnant les efforts égyptiens en soutien à la cause palestinienne

Le Dr Mohamed Fayez Farhat, président du conseil d'administration de la Fondation Al-Ahram, a confirmé que le sommet de Charm el-Cheikh prévu demain représente un moment historique couronnant des efforts politiques et diplomatiques égyptiens intenses commencés dès le déclenchement de la crise à Gaza. Il a indiqué que ce qui sera signé lors du sommet est le début d'un parcours politique complexe nécessitant une protection continue des forces modérées de la région.

Farhat a expliqué lors de son entretien dans l'émission "6 heures" diffusée sur la chaîne Al-Hayat que l'effort égyptien ne date pas des dernières heures, mais est la continuité d'un mouvement diplomatique global initié dès les premiers jours de la crise, dirigé par la direction politique égyptienne et toutes les institutions de l'État. Il a affirmé que l'Égypte a réussi à faire du sommet de Charm el-Cheikh un point de départ pour un nouveau processus de paix visant à établir un État palestinien indépendant aux frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale.

Farhat a souligné que le succès de l'Égypte ne s'est pas limité à atteindre ce moment, mais a également inclus la construction d'une coalition internationale soutenant la vision égyptienne dans la gestion de la cause palestinienne. Il a expliqué que le monde commence progressivement à se libérer du récit israélien qui a tenté d'effacer la cause et de justifier les violations à Gaza, dans un contexte de tentatives d'imposer une nouvelle réalité visant à mettre fin à la présence palestinienne.

Il a ajouté que la position américaine a connu un changement qualitatif ces dernières semaines, après que Washington a réalisé que soutenir la vision égyptienne pour parvenir à un règlement juste et global sert les intérêts des États-Unis et la stabilité à long terme de la région.

Le président du conseil d'administration d'Al-Ahram a confirmé que le plus dangereux aurait été que la communauté internationale s'habitue à la tragédie de Gaza, comme cela se produit dans d'autres crises mondiales telles que la guerre russo-ukrainienne. Il a souligné que l'action continue de l'Égypte a empêché ce scénario et a maintenu la cause palestinienne au premier plan de l'attention internationale, ce qui constitue l'une des réalisations les plus importantes de la diplomatie égyptienne ces dernières années.

Farhat a conclu en soulignant que ce qui a été accompli n'était pas un hasard, mais le fruit d'une vision égyptienne claire et ferme sur la nécessité d'atteindre un règlement historique garantissant la stabilité au Moyen-Orient et préservant les droits du peuple palestinien. Il a indiqué que la prochaine phase verra une intensification des efforts diplomatiques pour protéger la nouvelle voie politique qui débutera à Charm el-Cheikh.

L'ambassadeur Mohamed Hegazy à "Dernier Mot" : L'Égypte tient au rôle de l'Autorité palestinienne dans la gestion de Gaza

L'ambassadeur Mohamed Hegazy, ancien assistant du ministre des Affaires étrangères, a déclaré que la vision actuelle de la gestion de Gaza après la guerre repose sur la formation d'un conseil composé d'experts technocrates palestiniens non partisans, sous le nom de Conseil de soutien communautaire ou Conseil d'assistance communautaire, qui serait politiquement et légalement affilié à l'Autorité nationale palestinienne.

Hegazy a expliqué lors d'une intervention vidéo avec le journaliste Ahmed Salem dans l'émission "Dernier Mot" diffusée sur la chaîne ON, qu'une mission de supervision sécuritaire prendra en charge le contrôle et la supervision du secteur, en plus d'organiser la gestion des passages frontaliers pour rétablir le système en vigueur avant 2007, où l'Autorité nationale palestinienne est responsable du côté palestinien du passage de Rafah.

Il a souligné que l'arrivée du président Mahmoud Abbas (Abou Mazen) à Charm el-Cheikh demain reflète clairement la position ferme de l'Égypte soutenant l'Autorité palestinienne en tant que seul représentant légitime du peuple palestinien. Il a confirmé que l'Égypte considère Gaza, la Cisjordanie et Jérusalem-Est comme une "unité géographique unique" sous l'égide de l'Autorité nationale palestinienne.

Hegazy a ajouté que le plan de l'ancien président américain Donald Trump incluait déjà cette proposition dans ce qu'on a appelé "l'accord-cadre" (Framework Agreement), qui permet une flexibilité dans la négociation de chaque point. Il a expliqué que les dialogues en cours entre les parties concernant les listes de prisonniers et le rôle sécuritaire palestinien s'inscrivent dans ce cadre.

L'ambassadeur a confirmé que l'Égypte considère la nécessité de la présence de l'Autorité nationale palestinienne dans la prochaine phase comme une garantie essentielle pour assurer la stabilité. Il a indiqué que Le Caire a formé des forces palestiniennes au plus haut niveau pour assumer les tâches de sécurité et de supervision, tandis que des discussions sont en cours sur un rôle international limité de surveillance ou de contrôle, similaire au modèle auquel Tony Blair a participé lors des périodes de trêve précédentes.

Wagdy Zein El-Din à Al-Hayat Al-Youm : Le sommet pour la paix, un témoignage mondial du rôle central de l'Égypte

Le journaliste Dr. Wagdy Zein El-Din a salué le rôle mené par la diplomatie présidentielle égyptienne sous la direction du président Abdel Fattah El-Sissi, qui a abouti au succès de la fin de la guerre à Gaza et à l'ouverture de la voie à la paix dans la région.

Il a commencé son entretien avec la journaliste Lubna Asal dans l'émission Al-Hayat Al-Youm sur la chaîne Al-Hayat en disant : "Dans cette scène grandiose, il faut dire 'chapeau' à la diplomatie présidentielle égyptienne."

Il a expliqué que le sommet de Charm el-Cheikh pour la paix représente un moment décisif intervenu après deux ans de lutte et de confrontation, prouvant que l'Égypte est un État fort et capable, doté d'une diplomatie sage et grande capable de maîtriser quiconque menace la sécurité nationale égyptienne.

Il a ajouté que la position égyptienne remarquable, manifestée par le rejet catégorique du déplacement des Palestiniens, a prouvé au monde que l'Égypte refuse toute tentative d'imposer la réalité par la force ou de remodeler la région au détriment de sa sécurité et de ses constantes.

Zein El-Din a considéré que la large participation internationale au sommet, avec plus de 20 pays présents, n'est pas seulement une garantie pour la mise en œuvre de l'accord, mais surtout un témoignage du rôle central et important que l'Égypte joue ces derniers temps. Il a confirmé que cette présence place l'Égypte sous les projecteurs du monde entier et reflète la confiance en sa direction.

Il a souligné que la volonté égyptienne est forte et solide et qu'aucune force ne peut la vaincre, comme en témoigne la réalisation du cessez-le-feu et l'entrée de l'aide au peuple palestinien occupé.

Il a insisté sur le fait que ces efforts confirment le souci de l'État égyptien de ne pas liquider la cause palestinienne et la nécessité d'activer un processus politique global et important conduisant à une solution à deux États conformément à la légitimité internationale.

Noha Abdel Aziz dans "Set Setat" : Aujourd'hui, le dialogue et l'amitié sont les plus importants entre parents et enfants

La journaliste Noha Abdel Aziz a déclaré que le concept d'éducation a complètement changé d'une génération à l'autre, affirmant que l'ancienne méthode basée sur la rigueur et la punition n'est plus dominante dans l'éducation des enfants aujourd'hui, où des concepts tels que l'éducation positive, le dialogue et l'amitié entre parents et enfants sont devenus plus répandus.

Elle a ajouté lors d'un épisode de l'émission "Set Setat" diffusée sur la chaîne DMC que l'éducation dans le passé reposait sur la crainte et l'obéissance absolue, disant : "Autrefois, la punition était essentielle, le père avait sa prestance, et la parole de la mère n'était jamais remise en question, mais aujourd'hui le monde a complètement changé."

Abdel Aziz a poursuivi : "Aujourd'hui, nous entendons parler d'éducation positive, de dialogue avec nos enfants, et d'être leurs amis, pas seulement leurs parents. La question que nous posons dans l'épisode : Qu'est-ce qui est mieux ? La génération d'autrefois élevée dans l'obéissance ? Ou la génération d'aujourd'hui avec plus de liberté qui pourrait être plus intelligente et plus astucieuse ?"

Elle a indiqué que le prochain épisode de l'émission abordera les différences dans les styles d'éducation entre les générations et comment combiner la rigueur du passé avec la flexibilité du présent dans l'éducation des enfants, disant : "Ouvrons ce dossier ensemble et voyons comment l'éducation était autrefois et où elle en est aujourd'hui."