Avec l'entrée en vigueur officielle du cessez-le-feu dans la bande de Gaza aujourd'hui, vendredi, les pays européens ont réagi.

"Tout le monde doit respecter"

Un communiqué publié par les dirigeants de la France, de l'Allemagne et du Royaume-Uni vendredi, suite aux développements au Moyen-Orient, a salué l'accord de cessez-le-feu dans la région, la libération prévue des otages et la reprise de l'aide humanitaire à la population civile de Gaza.

Les trois dirigeants ont également salué la direction du président américain Donald Trump et les efforts de l'Égypte, du Qatar et de la Turquie pour résoudre la crise.

Ils ont souligné leur engagement à soutenir les paquets d'aide humanitaire via les agences de l'ONU afin d'en assurer la livraison, insistant sur l'importance pour toutes les parties de respecter pleinement et sans délai leurs engagements.

Concernant l'Iran, les dirigeants ont convenu que l'activation du mécanisme de réimposition des sanctions était une décision correcte, précisant qu'ils sont déterminés à relancer les négociations avec l'Iran et les États-Unis afin de parvenir à un accord global, durable et exécutoire garantissant que l'Iran ne disposera jamais d'armes nucléaires.

Cela intervient alors que les réunions de haut niveau s'intensifient à un peu plus d'une semaine de l'Assemblée générale des Nations Unies, notamment entre le président français Emmanuel Macron et son homologue iranien, dans une tentative de parvenir à un règlement sur les sanctions et de conclure un nouvel accord, sans succès.

"Mécanisme de déclenchement"

Les pays de la Troïka européenne qui ont lancé la voie du "mécanisme de déclenchement" ont exigé fin août dernier que Téhéran accorde aux inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique un accès complet à toutes les installations nucléaires.

Ils ont conditionné la reprise des négociations avec Washington, ainsi que l'adoption d'un mécanisme garantissant la sécurité des stocks d'uranium enrichi.

De son côté, l'Iran a considéré ces conditions comme injustes et une forme de pression, affirmant que son programme nucléaire est pacifique.