La violence domestique résulte souvent de facteurs sociaux imbriqués, notamment la désintégration familiale, les pressions économiques et la faiblesse du dialogue entre les membres de la famille. Les héritages culturels qui justifient la violence et la discrimination entre les sexes contribuent également à ancrer ce comportement. L'absence de soutien communautaire et de sensibilisation aggrave le problème, nécessitant une intervention juridique et éducative globale pour en atténuer les effets.

La violence domestique a été définie de diverses manières, incluant tout acte ou parole caractérisé par la sévérité et la cruauté envers un membre de la famille, causant un préjudice matériel, moral ou physique. Elle est interdite religieusement car elle contredit les objectifs des lois divines visant à préserver la vie et l'esprit.

L'Organisation mondiale de la santé a défini la violence domestique dans son rapport de 2002 sur la violence familiale et la santé comme tout comportement dans le cadre de relations intimes causant des dommages physiques, psychologiques ou sexuels aux parties concernées. Cela inclut les agressions physiques telles que les coups de mains ou de pieds, la violence psychologique comme les insultes, et les comportements abusifs tels que l'isolement de la victime de son entourage familial et amical, la surveillance des mouvements et la restriction de l'accès à l'aide ou à l'information extérieure.

Selon ces définitions, ce type de violence se produit au sein de la famille entre époux, parents et enfants — surtout en cas de divorce — et entre frères et sœurs, ainsi que des enfants envers les parents âgés.

C'est un comportement agressif visant à susciter la peur, à causer du tort, à humilier et menacer la victime, à l'exposer à des problèmes émotionnels ou à la coercition sexuelle, et à imposer un contrôle par des moyens illégitimes. Cela affecte négativement les victimes, qui perdent confiance en elles et deviennent incapables d'agir ou de réagir, pouvant aller jusqu'à la dépression, nécessitant une intervention médicale psychologique et neurologique rapide.

Motivations de la violence domestique

La violence domestique est souvent liée aux coutumes et traditions héritées, telles que le droit perçu du mari à contrôler la vie de sa femme, les privilèges accordés aux hommes par la société, ainsi que les croyances erronées associant la masculinité au contrôle et à la violence au sein de la famille.

La détérioration de la situation économique contribue à la violence domestique, surtout lorsque le mari perd son emploi, subit des pertes financières ou fait face à des défis professionnels difficiles. Son sentiment d'échec dans la gestion de la crise financière le rend stressé, anxieux et incapable de subvenir aux besoins de sa famille, ce qui conduit à une violence verbale ou physique plus comme une expression de colère que comme une intention de nuire.

L'abus de substances, y compris la drogue et l'alcool, transforme également la vie familiale en cauchemar, surtout en cas d'addiction, perturbant la stabilité psychologique, émotionnelle et matérielle.

Les individus exposés à la violence, à la négligence ou à la maltraitance durant l'enfance peuvent plus tard maltraiter leur propre famille, croyant à tort que cela contrôle les affaires familiales.

La dureté du cœur, le manque d'empathie, l'égoïsme et l'amour de soi rendent une personne dure envers ceux dont elle a la charge, sans pitié ni compassion.

La colère et l'impulsivité provoquent une perte d'équilibre lors des conflits, conduisant à des paroles et des actes incontrôlés tels que frapper, insulter et crier sans réfléchir aux conséquences.

Certains patients psychiatriques et narcissiques pratiquent des violences psychologiques et physiques envers leur partenaire ou leurs enfants sans que personne ne s'en aperçoive ni ne croie la victime, en raison de la capacité de l'agresseur à cacher son crime et à présenter une image positive à la société ou à la famille de la victime.

La violence psychologique comprend l'insulte et l'humiliation, en privé ou en public, dégradant délibérément la personne pour qu'elle n'entende que des malédictions, des insultes et des paroles blessantes, privée de mots gentils et de phrases agréables, interdite de tout ce qu'elle aime, y compris voir ses proches, amis ou contacts sociaux. Cela contrôle sa volonté, détruit ses relations sociales et fait sentir à la victime qu'elle est impuissante, comme si une autre personnalité contrôlait ses émotions.

Des exemples incluent les menaces constantes de divorce, la menace de mariage avec une autre sans consentement, la négligence et le manque d'appréciation des membres de la famille.

La violence psychologique comprend aussi des paroles nuisibles qui diminuent la valeur de la victime, telles que les insultes, les calomnies ou la traite de stupide, que la victime intériorise, faisant de la stupidité une partie de son image de soi.

La violence financière utilise l'argent comme moyen de pression et de nuisance. Par exemple, un mari peut contrôler le salaire de sa femme ou priver les membres de la famille de leurs droits à des soins, à la nourriture, à l'éducation et à une vie décente malgré les moyens disponibles.

Cela peut amener la victime à gaspiller de l'argent de manière irresponsable si elle en a la possibilité, pour satisfaire des désirs dont elle a été privée.

Effets de la violence domestique

La violence domestique entraîne des catastrophes sociales et familiales, notamment la désintégration familiale causée par la dureté et la violence des parents envers leurs époux et enfants.

La violence mutuelle entre époux et le divorce inévitable séparent les membres de la famille et augmentent le risque d'errance ou de délinquance des enfants. Les enfants vivant dans des familles brisées sont plus susceptibles d'adopter un comportement agressif, se défendant contre leurs frères et sœurs à la maison et contre leurs camarades à l'école, et endommageant les biens publics lors de situations difficiles.