Les médias iraniens ont rapporté mercredi qu'Ali Larijani, secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, a discuté lors d'un appel téléphonique avec le conseiller à la sécurité nationale britannique Jonathan Powell de l'activation des négociations nucléaires et du règlement du mécanisme dit de "déclenchement".
La télévision officielle iranienne a déclaré qu'"une conversation téléphonique a eu lieu entre le conseiller à la sécurité nationale du Premier ministre britannique Jonathan Powell et le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien Ali Larijani, au cours de laquelle des moyens d'activer les négociations nucléaires et de traiter ce qu'on appelle le mécanisme de 'snapback' ont été discutés, avec un accord pour poursuivre l'échange de points de vue sur l'organisation des questions nucléaires par le biais des négociations."
Plus tôt, le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi a annoncé que les ministres des Affaires étrangères de la France, de la Grande-Bretagne, de l'Allemagne, ainsi que la responsable de la politique étrangère de l'Union européenne, Kaja Kallas, avaient eu un entretien téléphonique avec lui pour lui faire part de leur intention d'activer le mécanisme de réimposition des sanctions.
Une déclaration du ministère iranien des Affaires étrangères a expliqué que les ministres européens avaient informé "notre ministre des Affaires étrangères Abbas Araghchi, lors d'un appel téléphonique, de leur intention d'informer officiellement le Conseil de sécurité de l'ONU du lancement du mécanisme de réimposition des sanctions contre Téhéran, dans le cadre des dispositions de l'accord nucléaire."
Selon la déclaration, les ministres ont confirmé leur volonté de travailler au cours des 30 prochains jours pour "trouver une solution diplomatique" afin d'empêcher le retour des résolutions précédentes du Conseil de sécurité.
Le mécanisme de "déclenchement" remonte à l'accord nucléaire de 2015 entre l'Iran et le groupe des "5+1", qui a permis la levée des sanctions internationales en échange de la limitation du programme nucléaire iranien.
Ce mécanisme stipule que si l'Iran viole ses engagements, toute partie à l'accord peut réimposer les sanctions de l'ONU dans un court délai. Après le retrait des États-Unis de l'accord en 2018, sous la première présidence de Donald Trump, le débat sur la légitimité de la poursuite de l'utilisation de ce mécanisme s'est intensifié, tandis que Téhéran considère qu'il a perdu sa validité juridique après ce retrait.
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