Adnan Abu Hasna, porte-parole de l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens au Proche-Orient (UNRWA), a salué le rôle décisif de l'Égypte dans la conclusion de l'accord de Charm el-Cheikh, soulignant que la position ferme de l'Égypte contre le déplacement des habitants de Gaza et la position du président Sissi ont eu un "grand impact" non seulement pour empêcher le déplacement, mais aussi pour empêcher la liquidation de la cause palestinienne et même de l'UNRWA elle-même.

Lors d'une déclaration télévisée à "Extra News", au nom de l'UNRWA et de l'ensemble du système des Nations Unies, il a salué l'accord de cessez-le-feu, déclarant que six mille camions chargés de denrées alimentaires suffisantes pour la population pendant trois mois attendent d'entrer dans la bande de Gaza.

Il a ajouté que les besoins vont au-delà de la nourriture, insistant sur le besoin urgent de "gros équipements" pour enlever les décombres, ainsi que des médicaments et des hôpitaux de campagne pour mener des opérations d'hébergement d'urgence et réhabiliter les installations médicales de l'agence.

Il a confirmé que l'UNRWA dispose de "plans prêts" pour reprendre le processus éducatif, même si c'est sous des tentes comme après la Nakba en 1950.

Il a expliqué que "la réalisation la plus importante de l'accord réside dans la prévention du déplacement des habitants de la bande de Gaza", affirmant que le président Abdel Fattah El-Sissi est le seul à avoir mentionné l'UNRWA dans ses discours lors de tous les forums internationaux.

Il a loué le grand soutien que l'agence reçoit de la diplomatie égyptienne et du Dr Badr Abdel Aati, ministre des Affaires étrangères, qui insiste toujours sur la nécessité de poursuivre le travail de l'UNRWA.

Il a confirmé que l'UNRWA est "le seul organisme qui est resté cohérent dans la bande de Gaza", grâce à ses 12 000 employés et à l'expertise et aux capacités logistiques nécessaires pour fournir tous les services qui lui sont confiés.