Le ministère allemand des Affaires étrangères a annoncé une décision claire de suspendre l'envoi d'armes liées à la guerre de Gaza à Israël, tandis que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a refusé de voter lors d'une réunion du cabinet de sécurité restreint sur un accord partiel concernant la libération de prisonniers.

Selon le journal israélien "Yedioth Ahronoth" ce lundi, Netanyahu a déclaré qu'il n'était pas nécessaire de voter sur l'accord partiel car il ne figurait pas à l'ordre du jour de la réunion. Il a également critiqué le chef d'état-major Eyal Zamir et lui a demandé de cesser les fuites concernant l'armée.

Par ailleurs, la présidence de la plus grande association de chercheurs spécialisés dans l'étude du génocide dans le monde a annoncé aujourd'hui que l'association a approuvé que les critères juridiques pour prouver qu'Israël a commis un génocide dans la bande de Gaza sont remplis. Elle a indiqué que 86 % des 500 membres de l'Association internationale des chercheurs sur le génocide ont soutenu la décision affirmant que les politiques et actions d'Israël à Gaza répondent à la définition juridique du génocide selon l'article 2 de la Convention des Nations Unies pour la prévention et la répression du crime de génocide (1948).

D'autre part, le ministère palestinien de la Santé à Gaza a signalé 9 décès dus à la famine et à la malnutrition en 24 heures, dont 3 enfants, portant le nombre total de victimes de la famine et de la malnutrition à 348, dont 127 enfants.

Le ministère a également confirmé la mort de 98 Palestiniens et la blessure de 404 autres par des tirs de l'occupation au cours des dernières 24 heures, précisant que les victimes de l'agression israélienne depuis le 7 octobre 2023 ont atteint 63 557 morts et 160 660 blessés.

Des sources médicales palestiniennes ont confirmé la mort de 34 Palestiniens par les tirs de l'armée israélienne depuis l'aube aujourd'hui, dont 7 personnes attendant de l'aide.

Ces développements interviennent alors que l'isolement international d'Israël s'accentue, notamment après l'annonce du ministère allemand des Affaires étrangères de suspendre l'envoi d'armes à Israël.