La 22e édition du Salon international de la chasse et de l'équitation d'Abu Dhabi a vu une présence remarquable de jeunes talents émiratis qui ont présenté des œuvres innovantes alliant patrimoine et modernité. L'exposition a présenté des panneaux artistiques réalisés à partir de cubes Rubik's illustrant des symboles nationaux et culturels mondiaux, ainsi qu'une œuvre visuelle innovante basée sur le "récit traditionnel émirati" comme élément clé, illustrant le parcours des idées dans l'esprit humain, de l'étincelle de l'idée à la vision finale.

Le fondateur et PDG de CUPIXART, l'ingénieur Khalfan Jumaa Al Marashda, a déclaré que les cubes Rubik's, un jeu mental depuis près de 60 ans, ont constitué une matière fertile pour produire des œuvres uniques. À travers eux, il a présenté des panneaux représentant des images historiques aux Émirats arabes unis, y compris les dirigeants fondateurs, les dirigeants de l'État et les cheikhs, ainsi que des icônes artistiques, sportives et culturelles mondiales.

Al Marashda a ajouté que sa participation à l'exposition visait à présenter de nouveaux types de photographie et de peinture utilisant différentes tailles de cubes Rubik's, allant de 99 à 1800 cubes par panneau. Il a confirmé que ces œuvres servent de moyen de communication et de dialogue avec le public, attirant des visiteurs de tous âges et nationalités en raison de leur rareté dans le monde.

Il a souligné que la plupart des œuvres demandées sont des panneaux de symboles nationaux aux Émirats arabes unis, dont la taille varie entre 1200 et 4800 cubes, avec un temps de production allant de cinq jours à trois semaines selon la taille et les détails de l'œuvre.

Par ailleurs, l'artiste émirati Amer Al Khouri, lors de sa première participation au Salon international de la chasse et de l'équitation d'Abu Dhabi, a présenté une œuvre visuelle innovante incarnant le parcours des idées dans l'esprit humain.

Il a expliqué que les couleurs et les tailles ont été soigneusement choisies pour exprimer différentes émotions et étapes intellectuelles, et que les tailles des éléments narratifs ont été conçues pour commencer petites avec l'étincelle de l'idée et grandir progressivement jusqu'à ce que la vision finale soit incarnée. Il a noté que l'exécution de la "grande pièce narrative" seule a pris environ 300 heures de travail, soit l'équivalent de 12 jours continus.