Moqtada al-Sadr, chef du Mouvement chiite national, a mis en garde contre une escalade de la part de certains partis cherchant des postes avant les élections, soulignant que les tentatives de provoquer des tensions ou de le cibler échoueront. Al-Sadr a écrit sur la plateforme X : « Nous prévoyons une escalade de certains partis cherchant des postes dans les jours restants avant les élections », ajoutant : « Si vous voulez l'escalade, sachez que nous sommes prêts, vos menaces ne nous effraieront pas et vos flèches ne nous feront pas de mal. » Il a également noté que « les fuites ne provoqueront pas de discorde », suite à la diffusion d'un enregistrement audio présumé planifiant son assassinat par un drone lors d'une visite au sanctuaire de son père.

Les partisans du mouvement sont descendus dans les rues de Bassorah, appelant les autorités de sécurité à agir contre les responsables du complot. Parallèlement, le député Yasser al-Maliki de la Coalition de l'État de droit a nié l'authenticité de l'enregistrement audio qui lui est attribué, qualifiant les accusations de fabrications visant à créer une nouvelle discorde.

Des rapports ont révélé que le Cadre de coordination tente d'ouvrir de nouvelles voies de communication avec al-Sadr via des médiateurs religieux hors d'Irak pour le convaincre de reconsidérer sa décision de boycotter les élections, bien qu'un proche ait confirmé que la décision appartient uniquement à al-Sadr et est difficile à prévoir.

Le Cadre de coordination doit tenir une réunion pour discuter de questions importantes, notamment les exportations de pétrole via le poste frontière de Jihan, les accords avec l'Iran concernant les sanctions internationales et leur impact sur l'Irak, le dossier syrien et les défis sécuritaires le long de la frontière commune, les questions d'eau, ainsi que les préparatifs logistiques et sécuritaires pour les élections.

Les sanctions économiques contre l'Iran sont de nouveau entrées en vigueur, suscitant une inquiétude généralisée dans la région, en particulier en Irak, qui entretient des liens économiques et sécuritaires étroits avec Téhéran.