Le peuple de la bande de Gaza a le droit de célébrer et de sortir des décombres et des tentes, et de descendre dans les restes des rues depuis l’aube d’hier, pour acclamer l’arrêt des combats et le flot de sang, et mettre fin à la guerre d’extermination qu’ils ont subie pendant deux ans et deux jours.

Les habitants de Gaza ne croient pas que la guerre va s’arrêter, que leur épreuve touche à sa fin, et qu’ils peuvent désormais soigner leurs blessures, reconstruire leurs maisons et les infrastructures vitales telles que routes, écoles et hôpitaux, manger et boire comme tous les humains, retrouver progressivement leur liberté, revenir à la vie, et que l’occupation prendra fin. Pourtant, la douleur demeure face aux milliers de victimes, aux familles effacées des registres civils, et aux centaines de milliers de blessés qui ont encore besoin de soins à l’intérieur comme à l’extérieur.

L’essentiel est que le massacre s’est arrêté, ce qui constitue une réalisation importante et significative, un tournant dans la guerre de Gaza, marquant la première phase de la mise en œuvre du plan du président américain Donald Trump, en espérant que le reste des dispositions du plan sera appliqué, ce qui pourrait ouvrir la voie à une solution politique assurant la sécurité, une paix juste et globale, et menant à une solution à deux États.

Depuis le début du conflit, les Émirats arabes unis ont fourni des efforts politiques et humanitaires remarquables pour soutenir le peuple palestinien et sa résistance, et ont pris l’initiative de soutenir toutes les démarches visant à arrêter les tirs. Le ministère des Affaires étrangères a salué dans un communiqué hier l’annonce du président américain Donald Trump d’un accord sur la première phase du cessez-le-feu à Gaza, “exhortant les parties à parvenir à des ententes urgentes pour arrêter cette guerre tragique et œuvrer à instaurer la paix et la stabilité dans la bande.” Il a exprimé l’espoir que “cet accord constitue une étape positive vers la fin de la souffrance humanitaire dans la bande et ouvre la voie à un règlement juste et durable garantissant les droits légitimes du peuple palestinien.”

L’accord est entré en vigueur hier, et la machine de mort et de destruction s’est arrêtée, dans l’espoir de poursuivre jusqu’à la fin, en attendant le début dans les prochaines 72 heures du processus de retour des prisonniers israéliens après le retrait des forces israéliennes jusqu’à la ligne jaune. La remise des corps des morts sera retardée, car une force spéciale impliquant l’Égypte, les États-Unis et la Turquie sera créée pour atteindre les points où des renseignements indiquent que les corps ont été enterrés précisément. Israël libérera environ 1700 prisonniers palestiniens et 250 prisonniers purgeant des peines à perpétuité. Le passage de Rafah sera rouvert pour la première fois depuis un an et demi, où le plus grand pont terrestre est en préparation pour transférer l’aide humanitaire à toute la bande.

Le président Trump a annoncé à l’aube d’hier l’approbation d’Israël et du Hamas pour mettre en œuvre la première phase de son plan, qualifiant l’accord de “grande journée pour les mondes arabe et islamique, Israël, tous les pays voisins et les États-Unis.”

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a exprimé son souhait d’accueillir le président Trump en Égypte pour assister à la signature de l’accord de cessez-le-feu à Gaza lors d’une “célébration digne de l’événement”, mais le journal Yedioth Ahronoth a indiqué que Trump visitera Israël samedi/dimanche et prononcera un discours à la Knesset.

L’essentiel est que la première phase du plan Trump est en cours, et le plus important est de poursuivre les négociations pour achever la mise en œuvre complète du plan, trouver des solutions concernant la reconstruction, le retrait complet des forces israéliennes, le sort du Hamas, et qui gouvernera Gaza. Toutes ces questions nécessitent un grand effort diplomatique et une sincérité dans l’exécution afin d’ouvrir une voie de négociation menant à une solution globale et juste à la cause palestinienne.