Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que le gouvernement de Damas est intéressé par le maintien de la présence russe en Syrie.

Lavrov a ajouté lors d’une interview télévisée : « Nous sommes intéressés à préserver tout ce qui a été lancé – par l’Union soviétique et après 2011-2014 – en ce qui concerne le renforcement de l’économie nationale, de l’industrie, de l’agriculture et du secteur de l’énergie. Nous voulons que tout cela continue, mais naturellement avec des ajustements reflétant la nouvelle situation. Cela s’applique également à nos bases militaires. »

Lavrov a fait référence à ce que le président russe Vladimir Poutine a dit à plusieurs reprises : « Nous ne resterons pas si le gouvernement syrien ne le souhaite pas… Il semble que le gouvernement de Damas, ainsi que plusieurs autres pays de la région, soient intéressés par notre présence là-bas. »

Par ailleurs, à New York, les Nations Unies ont indiqué que des dizaines de milliers de personnes en Syrie ont disparu au cours des cinquante dernières années sous le régime de la famille Assad, y compris pendant 14 ans de guerre civile commencée en 2011.

Carla Kintana, présidente de l’Institution indépendante pour les personnes disparues en Syrie (IIMP), a averti lors d’une conférence de presse tenue au siège des Nations Unies à New York que le temps presse pour retrouver des centaines de milliers de personnes disparues durant des décennies de brutalité, de répression et de disparitions forcées.

Elle a déclaré : « La crise des personnes disparues en Syrie affecte non seulement des centaines de milliers de familles, mais aussi la société syrienne dans son ensemble, et faire face à cette situation nécessite de mobiliser toutes les compétences, ressources et capacités disponibles. »