Le journal semi-officiel chinois Global Times met en lumière les messages clés envoyés par le sommet de Shanghai concernant les puissances mondiales, dans un contexte où le président américain Donald Trump tente de freiner l'économie chinoise. Le journal évoque la possibilité que Trump ne se rende pas en Inde pour assister au sommet du Quad, qui réunit les États-Unis, le Japon, l'Inde et l'Australie, probablement pour faire pression sur New Delhi après que Trump a doublé les tarifs douaniers en raison des importations indiennes de pétrole russe.
L'article compare le sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) tenu lundi dernier avec le prochain sommet du Quad. Long Xingchun, de l'Université des études internationales du Sichuan, décrit le Quad comme « un exemple typique de l'égoïsme de Washington », exigeant que ses alliés adoptent des objectifs stratégiques et supportent les risques de s'aligner avec les États-Unis contre la Chine, tandis que l'engagement de Washington varie selon ses propres intérêts. L'article souligne également que le Quad est une alliance formelle à caractère conflictuel, créée pour contenir la Chine, et que l'hésitation de l'Inde à y adhérer a affaibli l'alliance.
En revanche, l'OCS est présenté comme une alliance fondamentalement différente, basée sur des besoins de développement communs, des intérêts sécuritaires et la quête d'un monde multipolaire. Elle vise explicitement à relever les défis régionaux par le dialogue et la coopération. Malgré les différences entre membres, le groupe tire sa cohésion de la coopération fondée sur des intérêts communs et l'« esprit de Shanghai » qui repose sur la confiance mutuelle, les bénéfices partagés, l'égalité, la consultation, le respect de la diversité culturelle et le développement conjoint.
L'article soutient que la stabilité et la prospérité mondiales nécessitent davantage de plateformes multilatérales comme l'OCS, qui favorisent un dialogue égalitaire et des bénéfices mutuels, plutôt que de petits blocs comme le Quad qui créent la confrontation.
L'article aborde ensuite une nouvelle crise européenne, discutée dans un article du Guardian, concernant le chaos politique en France, où le Premier ministre demande un vote de confiance pour renforcer le soutien à ses propositions de réduction des dépenses, dans un contexte de dette publique de 114 % du PIB et d'un déficit de 5,8 %. Malgré les critiques constantes de la gauche et de l'extrême droite accusant Macron de néolibéralisme extrême, les dépenses publiques françaises (57,3 % du PIB) et les recettes fiscales (51,4 %) figurent parmi les plus élevées au monde, y compris les dépenses sociales qui dépassent celles de tout autre pays européen.
Malgré ces dépenses élevées, les services essentiels comme les soins médicaux et sociaux se détériorent. Certaines causes peuvent être non financières, telles que les restrictions antérieures sur l'admission des étudiants en médecine et l'urbanisation croissante rendant les dépenses rurales plus coûteuses. La satisfaction publique reste faible et la dette augmente.
L'article passe en revue les opinions politiques sur le budget et les finances, notamment l'extrême droite qui attribue le déficit à l'immigration, le centre qui prône des réductions de dépenses incluant la suppression de deux jours fériés, et la gauche qui appelle à une taxation des richesses pouvant affecter les petites entreprises. Le plus grand poste de dépense estimé, 211 milliards d'euros pour soutenir les entreprises dans un marché du travail rigide et un chômage élevé, est peu discuté.
Le modèle français n'est pas considéré comme erroné mais nécessite une orientation, par exemple en dirigeant les centres de données vers des sources d'énergie propre plutôt que vers des sites non durables. Autrefois, les règles internationales fournissaient cette orientation ; aujourd'hui, les grandes puissances imposent des protections externes leur permettant d'innover en interne.
L'auteur estime que le problème de la France est sa taille relativement petite et suggère que l'Union européenne adopte une approche française incluant une taxation européenne des richesses, le financement de l'Agence spatiale européenne et l'investissement dans l'indépendance énergétique renouvelable à l'échelle du continent.
Enfin, l'Independent présente une interview d'Andy Harmer, sosie de l'ancien footballeur international anglais David Beckham, qui a tiré parti de sa ressemblance pour réussir mais a aussi affronté des difficultés personnelles, notamment une addiction à l'alcool. La carrière d'Harmer a débuté lorsqu'on a remarqué sa ressemblance alors qu'il travaillait dans une station de lavage de voitures, ce qui lui a valu des propositions pour des événements. Il a formé un duo avec une sosie de Victoria Beckham, gagnant en notoriété sous le nom de « Posh and Becks ». Avec le déclin des offres et la perte de son apparence juvénile, il a traversé une crise personnelle mais s'est depuis rétabli et a fondé une agence pour employer des sosies, menant une vie plus équilibrée loin de l'obsession des apparences.
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