Dans le cadre de son engagement constant envers les questions majeures qui concernent le pays et préoccupent ses habitants, et face aux campagnes numériques systématiques et trompeuses auxquelles notre pays a été exposé ces dernières années, visant à déstabiliser la sécurité et la stabilité, et à semer le doute chez les citoyennes et citoyens à l’égard de leurs institutions nationales, y compris l’institution royale, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a nommé Abdallah Boutarik, Commandant suprême et Chef d’état-major général des Forces armées royales, Directeur général de la Direction générale de la sécurité des systèmes d’information, selon l’annonce publiée sur le site de la direction le lundi 1er septembre 2025.
La Direction générale de la sécurité des systèmes d’information, connue sous l’acronyme “DGSSI”, est une institution gouvernementale relevant de l’Administration de la défense nationale, créée en 2011 dans le cadre de la stratégie nationale de cybersécurité lancée par le gouvernement pour garantir la sécurité de l’espace cybernétique, renforcer les mécanismes de gouvernance nationale et la sécurité nationale du Royaume, en plus de renforcer le cadre juridique et institutionnel et d’améliorer la coordination entre les acteurs publics et privés.
Elle est chargée du suivi et de la protection des infrastructures critiques, du renforcement des capacités de réponse aux incidents cybernétiques, de la sensibilisation par le développement des compétences en cybersécurité et de la promotion de la recherche dans ce domaine, ainsi que du renforcement de la participation active aux forums internationaux et du positionnement du Maroc dans le domaine de la cybersécurité.
Cette nomination royale d’une compétence nationale élevée telle que le Commandant suprême et Chef d’état-major général des Forces armées royales à la tête de la DGSSI n’est pas venue par hasard ou par luxe, mais s’inscrit dans la continuité des efforts que le Maroc ne cesse de déployer dans le domaine de la cybersécurité, reflétant son engagement ferme à sécuriser et protéger l’espace cybernétique national, considéré comme l’un des enjeux stratégiques majeurs dans le processus de transition numérique.
Surtout après cette série de piratages qui ont ciblé plusieurs institutions des secteurs public et privé, notamment le Ministère du Travail, la Caisse Nationale de Sécurité Sociale, des banques, des universités et des entreprises de télécommunications, ayant conduit à la fuite d’informations sensibles concernant des milliers de cadres et d’utilisateurs.
Il n’est plus un secret que le Maroc, qui a réalisé de nombreuses victoires à tous les niveaux grâce à la vision éclairée de son leader inspirant, le Roi Mohammed VI, notamment au niveau diplomatique et son profond ancrage au cœur de l’Afrique ainsi que l’organisation de grands forums internationaux, en plus de sa position stratégique et son engagement dans plusieurs questions régionales et internationales, a suscité et continue de susciter la colère des ennemis et adversaires, qu’ils aient des motivations politiques, idéologiques ou des objectifs lucratifs, en tête desquels le régime militaire algérien qui a échoué à suivre et à entraver son parcours de développement et à s’opposer à son unité territoriale, surtout après les reconnaissances successives de la marocanité du Sahara par plusieurs pays à travers le monde et l’augmentation du soutien international à la proposition d’autonomie sous souveraineté marocaine, considérée comme la solution la plus efficace et objective au conflit régional fabriqué.
C’est pourquoi tous ces haineux envers le Maroc n’ont trouvé d’autre moyen pour le confronter, après l’échec de toutes les manœuvres et conspirations ignobles, que de recourir à des attaques organisées et trompeuses, en exploitant l’espace numérique pour attiser l’opinion publique et tenter d’influencer sa stabilité, semer le doute dans ses institutions nationales et ternir son image à l’étranger, ce qui nécessite que les cercles compétents déploient les efforts nécessaires pour élever le niveau de l’éducation aux médias numériques, renforcer la cybersécurité et gérer intelligemment les différentes formes d’information pour faire face à ces batailles “virtuelles” continues.
Le Maroc, comme de nombreux pays, continue d’être exposé à de telles campagnes numériques systématiques sur les réseaux sociaux via des milliers de comptes fictifs, où l’espace numérique est délibérément exploité par des méthodes rusées comme un moyen efficace pour inciter les citoyens et déformer son image à l’intérieur et à l’extérieur. Ces flots incessants de calomnies et de distorsions ne cessent presque jamais, diffusant de fausses nouvelles et des informations trompeuses sur plusieurs dossiers politiques, tels que le dossier du Sahara marocain suivi d’autres dossiers comme la justice et la sécurité.
Même l’institution royale elle-même n’a pas été épargnée par de telles attaques féroces, principalement menées par des comptes fictifs répétant les mêmes messages provocateurs pour semer la confusion, susciter le doute, menacer la stabilité ou créer une image sombre du Maroc sur la scène internationale.
Il est clair que le Maroc n’est plus isolé de ce phénomène mondial et ne le sera pas à l’avenir, car il est parmi les victimes les plus ciblées des campagnes numériques organisées dont les seuls objectifs sont de déstabiliser sa stabilité et de nuire à sa réputation, ce qui nécessite d’intensifier les efforts pour contrer les comptes artificiels et dévoiler les campagnes trompeuses par une surveillance efficace et une analyse numérique des données pour détecter les schémas anormaux d’interaction, tels que la répétition fréquente des mêmes messages malveillants, afin de protéger l’espace numérique et la santé de l’opinion publique.
Le Maroc, qui a fait d’énormes progrès dans la voie du développement et a remporté plusieurs victoires dans divers domaines sous la direction éclairée de son souverain bien-aimé Mohammed VI, est capable de relever le défi de la cybersécurité, grâce à ses ressources humaines hautement qualifiées dans la lutte contre la désinformation numérique, non seulement en détectant les contenus faux et trompeurs, mais aussi en identifiant et en tenant responsables les parties derrière eux, contribuant ainsi à fortifier l’espace numérique et à sécuriser les informations correctes au sein de la société.
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