Le comité du cinéma de la Fondation Abdul Hameed Shoman projette aujourd’hui, mardi, le film français “Une vieille femme infâme” réalisé par René Allio, à 18h30 dans la salle de cinéma au siège de la fondation à Jabal Amman.
Le scénario du film, produit en 1965, est basé sur une histoire de l’écrivain et réalisateur allemand Bertolt Brecht. Il raconte l’histoire de Madame Bert, une vieille femme qui a passé sa vie à servir sa maison, son mari et ses enfants, vivant isolée du monde extérieur.
Le film commence par la mort de son mari malade. Contrairement à ce que suggère ce début tragique d’une veuve souffrant de la perte et affrontant la vie seule, l’histoire se déroule différemment. La mort du mari marque en réalité le début de la nouvelle vie de la veuve, illustrant son voyage de redécouverte de son moi négligé, d’embrasser la vie à nouveau et de saisir des moments de joie sans se soucier du regard et du mécontentement des autres.
Dans l’intrigue, la vieille femme décide de reprendre la vie qui lui a été volée, dépensant ses économies pour profiter de la vie, ce qui provoque la colère de ses enfants qui dépendent encore d’elle et la considèrent comme une femme infâme ayant perdu la raison. En revanche, elle retrouve l’émerveillement des enfants et se réjouit des plaisirs simples comme aller au cinéma, manger des glaces et regarder la mer. Bert décide d’acheter une voiture pour l’aider à se déplacer et découvrir la vie et les lieux en compagnie d’une jeune serveuse infâme travaillant dans un café voisin.
La voix du narrateur apparaît à la fin du film avec cette phrase : “Avec l’argent qu’elle avait, Bert a vécu deux types de vie successivement ; la première en tant que jeune fille, épouse puis mère, et la seconde en tant que Madame Bert, une femme seule, sans engagements et avec des ressources financières limitées. Sa première vie fut dure pendant soixante ans, tandis que la seconde ne dura qu’un an et demi.”
“Il n’est jamais trop tard” était la sagesse qui guidait la veuve vers la vie, et l’un des messages clés du film. Le temps n’est jamais trop tard pour changer, se libérer et vivre la vie avec passion et joie, quel que soit l’âge. Fait intéressant, le film a offert à l’actrice Sylvia (qui jouait la vieille femme) son premier rôle principal à l’âge de quatre-vingts ans. “Une vieille femme infâme” est une satire de la société française de l’époque, se moquant des idées fausses sur le rôle des femmes et la relation des personnes âgées avec la vie. Le film a remporté trois prix, dont celui du meilleur film et de la meilleure actrice décerné à Sylvia octogénaire.
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