Gaza, 2 octobre 2025 (WAL) – La Corporation de diffusion israélienne a annoncé aujourd’hui, jeudi, que l’armée israélienne a pris le contrôle de plus de 40 navires de la Flotte mondiale de la Résistance en direction de la bande de Gaza et arrêté des centaines de participants, après une nuit d’attaques contre les navires de la flotte.

La Corporation de diffusion israélienne a indiqué que des centaines de participants sont transférés au port d’Ashdod pour un “rapatriement volontaire” ou des procédures judiciaires pour un rapatriement forcé.

Elle a révélé que les forces de l’armée et de la marine effectuent une surveillance maritime pour s’assurer qu’aucun navire ne réussisse à s’approcher de la bande de Gaza.

Cela est intervenu après que le ministère israélien des Affaires étrangères a confirmé qu’il expulserait tous les militants à bord des navires de la Flotte mondiale de la Résistance vers l’Europe.

Depuis jeudi matin, les condamnations internationales s’enchaînent suite à l’attaque israélienne contre les navires de la Flotte de la Résistance, tandis que plusieurs pays, dont la Turquie, le Koweït, la Colombie, l’Espagne et d’autres, ont annoncé travailler pour la libération de leurs citoyens détenus par les autorités israéliennes.

Cependant, la Flotte de la Résistance a annoncé que certains navires continuent de se diriger vers la bande de Gaza pour accomplir leur mission de briser le blocus imposé par l’occupation.

La Flotte de la Résistance, qui a quitté l’Espagne fin août dernier, comprend 44 navires transportant des centaines de militants pro-palestiniens de plus de 40 pays.

Par ailleurs, la Flotte de la Résistance maghrébine pour briser le blocus de Gaza a annoncé être entrée dans les eaux territoriales de la bande de Gaza, se rapprochant de son objectif de briser le blocus imposé à la région, malgré l’interception israélienne et les tentatives d’arrêt en mer.

Les organisateurs de la flotte ont condamné l’attaque illégale contre des travailleurs humanitaires désarmés et ont appelé les gouvernements, les dirigeants mondiaux et les institutions internationales à exiger la sécurité de tous les personnes à bord des navires et leur libération.