Des médias américains ont rapporté vendredi que des responsables de l'administration américaine ont déclaré que le président Donald Trump prévoit d'inviter des dirigeants mondiaux à un sommet en Égypte lors de sa visite dans le pays. Plusieurs dirigeants européens et arabes prévoient d'y assister. Le sommet vise à mobiliser un soutien international supplémentaire pour le plan de paix américain concernant la bande de Gaza, où demeurent d'importants défis liés aux arrangements post-guerre, à la sécurité et au processus de reconstruction.

Les sources ont indiqué que le sommet devrait se tenir mardi matin à Charm el-Cheikh, avec une possibilité de le déplacer à lundi. Par ailleurs, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, lors d'un appel téléphonique avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, a appelé au déploiement de forces internationales à Gaza et à la légitimation internationale de l'accord de cessez-le-feu.

D'autre part, Reem bint Ibrahim Al Hashimi, ministre d'État aux affaires de coopération internationale des Émirats arabes unis, a représenté les Émirats lors de la réunion de haut niveau convoquée par la France avant-hier jeudi pour discuter des mécanismes de mise en œuvre du plan de paix annoncé par le président américain Donald Trump.

Dans son discours lors de la réunion, Reem Al Hashimi a salué les efforts de leadership du président Trump, appréciant les efforts persistants déployés par l'Égypte, la Turquie et le Qatar dans leur médiation pour mettre fin à la guerre. Elle a également salué les progrès ayant conduit à la conclusion du cessez-le-feu, soulignant l'importance de saisir ce moment crucial pour instaurer une paix durable et stable dans la région.

Par ailleurs, des centaines de milliers de Palestiniens déplacés sont retournés dans leurs foyers dans la bande de Gaza dévastée, immédiatement après l'entrée en vigueur de l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. L'envoyé du président américain, Steve Witkoff, citant le Pentagone, a annoncé qu'Israël avait achevé ses retraits conformément à la première phase de l'accord de Gaza, signalant le début du compte à rebours pour la libération des otages israéliens dans un délai de 72 heures.