New York, 10 octobre 2025 (WAL) – Le Koweït a appelé à une réforme globale du système financier international pour le rendre plus juste et transparent, en soulignant la nécessité d’accélérer la mise en œuvre des engagements relatifs à la réaffectation des Droits de Tirage Spéciaux pour soutenir les pays en développement et les pays les moins avancés.

Cela a été déclaré dans un discours prononcé par l’attaché diplomatique koweïtien Rashid Farhan devant la Deuxième Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies, chargée des questions économiques et financières.

Farhan a expliqué que l’économie mondiale traverse une phase délicate caractérisée par un ralentissement de la croissance, une augmentation du fardeau de la dette et une baisse du financement extérieur, menaçant la réalisation des objectifs de développement durable. Il a souligné que la dette extérieure des pays en développement a atteint environ 11,7 billions de dollars, limitant leur capacité à investir dans le développement humain et les infrastructures.

Il a affirmé que la durabilité de la croissance économique mondiale nécessite la diversification des économies nationales et le renforcement de la base productive par l’investissement dans la technologie, les énergies renouvelables et l’agriculture durable. Il a noté que le Koweït avance dans la mise en œuvre de sa vision nationale “Nouveau Koweït 2035”, visant à renforcer sa position en tant que centre économique et commercial régional.

Farhan a mis en lumière le rôle central joué par le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe, qui soutient des projets de développement dans plus de 100 pays depuis sa création en 1961, ainsi que le rôle de l’Institution publique pour l’investissement, l’un des plus anciens fonds souverains au monde, dans le soutien à la stabilité financière et à la promotion du développement mondial.

Il a également exprimé l’accueil favorable de son pays au document “Engagements de Séville”, qui a établi une feuille de route pour réformer le système financier international et renforcer la voix des pays endettés, tout en soulignant la nécessité de soutenir l’économie palestinienne dans le contexte des conditions humanitaires et économiques dégradées dans la bande de Gaza.

En conclusion, Farhan a souligné que le financement du développement est une responsabilité collective nécessitant un système financier mondial plus équitable garantissant qu’aucun pays ne soit laissé pour compte dans la voie du développement durable.