Boris Van Der Vorst, président de la Fédération mondiale de boxe, a confirmé que la boxeuse algérienne Imane Khelif ne participera pas au championnat du monde qui débute demain jeudi à Liverpool, suite à la décision de la fédération d’imposer à tous les athlètes de passer des tests de détermination du genre comme condition de participation.

Khelif (25 ans) avait suscité la controverse lors du dernier championnat du monde à Paris après avoir remporté la médaille d’or, aux côtés de la Taïwanaise Lin Yu Ting, en raison de doutes et d’objections concernant leur identité de genre, ce qui a poussé la fédération mondiale à imposer ces tests obligatoires à partir de mai dernier.

Van Der Vorst a déclaré : « Imane a le droit de faire appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS). Nous soulignons que ces tests ont été imposés pour garantir des compétitions équitables et sûres, et tout le monde doit fournir les mêmes documents, y compris le test de détermination du genre. »

Il a précisé que l’exclusion de Khelif du championnat du monde actuel n’est pas due à un échec au test, mais parce qu’elle n’a pas présenté de demande de participation au nom de la fédération algérienne.

Khelif a effectivement saisi le Tribunal arbitral du sport pour contester la décision de la fédération mondiale, mais son dossier n’a pas encore été tranché.

La Fédération algérienne de boxe n’a pas encore publié de commentaire officiel sur cette décision.

Imane Khelif est championne du monde dans la catégorie des 66 kilogrammes et la première boxeuse algérienne à atteindre la finale olympique (Tokyo 2020).

La controverse sur son identité de genre a éclaté l’année dernière après le retrait de certaines adversaires de leurs combats contre elle.

La Fédération mondiale de boxe (WBL) est devenue l’organisme superviseur du sport aux Jeux olympiques de Los Angeles 2028, remplaçant l’Association internationale de boxe (IBA).