Le Dr Ahmed Kawash, spécialiste en santé publique dans la wilaya de Tiaret, a mis en garde dans une interview accordée à "Echorouk" contre la pratique de la collecte des matériaux plastiques sans porter de vêtements et de gants de protection adaptés, en raison des risques directs pour la santé. Il a confirmé que la collecte de plastique, surtout en été, provoque de nombreuses maladies et menace la sécurité des personnes exerçant ce métier à cause des fortes températures et des réactions chimiques contenues dans le plastique.
Le Dr Kawash a ajouté que la profession de collecteur de plastique met sans aucun doute la vie de ses praticiens en danger, car ils se rendent dans des endroits accidentés et divers où les bouteilles en plastique sont souvent jetées dans des lieux sales et pollués, devenant ainsi une source de diverses maladies comme les intoxications alimentaires. Cela est dû au contact avec ces matériaux et à la consommation immédiate après la collecte sans respecter les règles d'hygiène. De plus, ces plastiques contiennent des substances cancérigènes nuisibles aux yeux, à la peau et au sang.
Il a confirmé que les personnes exerçant ce métier recherchent ces bouteilles et contenants plastiques dans des endroits sales, notamment près des décharges ménagères, ce qui les expose à de nombreuses maladies infectieuses telles que la typhoïde, le choléra, les maladies de la peau, les allergies, une fatigue intense, des maladies cutanées très graves, ainsi que d'autres maladies comme celles des reins et des intestins.
Abdelkader, qui exerce la collecte de plastique au cœur de la ville de Tiaret, utilise une petite charrette qu'il a fabriquée lui-même pour transporter la plus grande quantité possible de plastique. Après la fermeture des magasins et l'arrêt de la circulation, il sort la nuit et travaille jusqu'à l'aube à la collecte des bouteilles jetées dans les rues et les quartiers, puis les stocke chez lui pour les vendre aux grossistes. Abdelkader a déclaré à Echorouk que sa tâche est de collecter les bouteilles à l'aide de sa charrette qu'il pousse à la main, puis de les transporter chez lui en attendant les grossistes spécialisés dans la collecte de ce type de plastique. Le grossiste apporte une balance manuelle portable, pèse les sacs de bouteilles, puis paie Abdelkader en fonction de la quantité collectée.
Abdelkader ajoute que la collecte de plastique est fatigante et pénible, surtout avec les fortes températures diurnes, ce qui le pousse à sortir la nuit. Certains de ses collègues prennent le risque de travailler le jour, ignorant les dangers de la chaleur et de l'exposition au soleil, pour collecter autant que possible ce matériau qui leur rapporte de bons bénéfices, leur permettant de subvenir aux besoins de leurs familles.
Nous avons également rencontré Nasser, un jeune ambitieux qui travaille dans la collecte de plastique pour financer ses études universitaires. Il est optimiste car il a choisi ce domaine pour aider sa famille et couvrir les frais d'études. Il sait que ce travail est temporaire et non permanent, en attendant de terminer ses études universitaires et d'obtenir un emploi décent.
Entre 15 et 30 DZD le kilogramme
Après la collecte des matériaux plastiques par les praticiens de ce métier pénible, ceux-ci sont compressés manuellement, placés dans de grands sacs, puis transportés vers des centres d'achat et de collecte, généralement situés loin des villes. La quantité collectée est pesée et vendue à un prix variant entre 15 et 30 dinars algériens par kilogramme, souvent en ignorant les risques pour la santé posés par diverses maladies, dont beaucoup sont des cancers graves.
Un collecteur nous a confirmé que certaines institutions spécialisées dans le recyclage reçoivent ces plastiques collectés à des prix différents à partir de 15 DZD, variant selon chaque institution. Il a ajouté que la collecte de plastique contribue à la propreté des routes et des rues et à la protection de l'environnement. Il a appelé les jeunes à la prudence lors de la pratique de ce type de travail, à respecter les conditions de sécurité, à maintenir une hygiène corporelle et à rejoindre les institutions spécialisées dans la collecte des matériaux plastiques, car elles fournissent des vêtements et des gants de protection qui protègent leurs travailleurs des maladies. De plus, les travailleurs des institutions spécialisées sont tenus de consulter un médecin du travail qui leur délivre une autorisation pour exercer cette activité et les suit régulièrement.
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