Yedioth Ahronoth a révélé des détails inquiétants dans l’accord de paix à Gaza, affirmant que le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait fixé des conditions de base mais avait fait de très grandes concessions et caché la vérité au public.

Le journal a écrit que les conditions de base fixées par Netanyahu pour mettre fin à la guerre garantissent une “reddition complète au Hamas”, mais “le Hamas n’a pas été désarmé, Gaza n’a pas été désarmée, ni le secteur évacué”, selon les documents examinés.

Il s’est demandé : “Si ces conditions sont fondamentales, pourquoi Netanyahu y a-t-il renoncé ?” Une source du renseignement a déclaré : “L’accord est considéré comme réussi, mais il y a des concessions très profondes.”

La source, qui bénéficie de contacts étroits entre la communauté du renseignement, l’établissement de la défense et le niveau politique, a ajouté : “Le public mérite des réponses honnêtes aux questions centrales restantes, auxquelles le gouvernement et les partisans de Netanyahu semblent avoir du mal à répondre.”

Ces points n’ont pas été évoqués pour prétendre que l’accord est mauvais ou ne devrait pas être signé maintenant. Au contraire, le retour des captifs chez eux marquera le début d’un voyage pour changer le cours d’Israël et de toute la région pour le mieux. Cependant, il y a une bonne raison derrière tous les efforts pour nous convaincre que le noir est blanc et que la nuit est le jour, selon la source du renseignement.

Yedioth Ahronoth a commenté un document publié sur le site Web du gouvernement vendredi dernier après-midi, qui est un résumé d’une décision gouvernementale prise à la suite d’un sondage ministériel. Il a déclaré : “Tout ce que le gouvernement ne voulait pas que le public sache — par exemple, les cartes précises de retrait, le mécanisme de surveillance des accords et une enquête complète sur les corps que le Hamas prétend ne pas pouvoir localiser — a été transféré à une annexe secrète.”

Le rapport du site hébreu a poursuivi : “Par exemple, dans l’accord signé à Charm el-Cheikh, publié pour la première fois par Geely Cohen sur la chaîne Kan 11, il y avait une contradiction avec une source israélienne et deux sources des pays médiateurs”, et la première section indiquait que “le président Trump annoncera la fin de la guerre dans la bande de Gaza, et les parties ont convenu de prendre les mesures nécessaires pour atteindre cet objectif.”

Le début de la deuxième section disait : “La guerre prend fin immédiatement avec l’approbation du gouvernement israélien. Toutes les opérations militaires, y compris les bombardements aériens et d’artillerie et les opérations d’attaque, cesseront.”

Rien de tout cela n’a été mentionné dans la décision gouvernementale publiée. C’est une grande différence dans l’essence de l’accord : le plan américain parle explicitement de la fin de la guerre, tandis que la décision gouvernementale présente l’ensemble du processus comme un “plan pour libérer tous les otages israéliens.” Les différences apparaissent également dans la terminologie — entre “retrait” et “déploiement.” “Retrait” signifie un déplacement permanent, tandis que “déploiement” maintient la flexibilité opérationnelle et souligne la nature temporaire du changement de lieu.

La décision gouvernementale stipule que la libération des prisonniers et le transfert des corps ne se feront qu’après la réception de tous les otages, contrairement au récit américain qui parlait d’une étape parallèle.

Yedioth Ahronoth a conclu que tout ce que le gouvernement ne voulait pas que le public sache sur les cartes précises de retrait, le mécanisme international et multipartite qui sera créé pour surveiller la mise en œuvre des accords, et une enquête complète sur le sort des corps que le Hamas prétend ne pas pouvoir localiser “a été transféré à une annexe secrète.”