Le ministère de la Santé et de la Population a révélé sa stratégie pour lutter contre la méningite d’ici 2030, visant à renforcer la sensibilisation à la méningite, à échanger des connaissances et à fournir un traitement selon les derniers protocoles thérapeutiques.

Le Dr Hamed Abdel Ghaffar, porte-parole du ministère de la Santé et de la Population, a déclaré : Nous nous efforçons de fournir tous les moyens de dépistage, de diagnostic et de traitement, tout en examinant les efforts de prévention et de lutte, en mettant l’accent sur la mise en œuvre de la feuille de route de l’OMS pour éliminer la méningite d’ici 2030.

Le Dr Hossam Abdel Ghaffar, porte-parole officiel du ministère, a expliqué que le secteur de la médecine préventive et de la santé publique offre des services préventifs complets pour contrôler la maladie grâce à un système de vaccination diversifié et à des mécanismes de surveillance en Égypte. Il a ajouté que l’Égypte a réussi à contrôler la maladie depuis 1989, notant que le plan de surveillance de la maladie comprend 13 hôpitaux où les cas sont surveillés et les échantillons analysés à l’aide de la technologie PCR.

Le Dr Radi Hammad, chef du secteur de la médecine préventive et de la santé publique, a souligné l’engagement du ministère à développer les compétences et capacités du personnel du secteur médical en organisant des sessions scientifiques pour suivre les derniers développements et pratiques mondiaux, impactant positivement la santé communautaire et la prévention des maladies. Il a souligné les réalisations de l’Égypte dans la lutte contre la méningite selon une stratégie efficace alignée sur la feuille de route mondiale pour éliminer les épidémies d’ici 2030.

Il a ajouté que le taux d’incidence de la maladie en Égypte a chuté en 2024 à 0,02 cas pour 100 000 habitants, grâce aux politiques préventives suivies par le ministère de la Santé et de la Population, précisant que le seuil épidémique mondial ou incidence moyenne est de 5 cas pour 100 000 habitants.

Le Dr Hisham Magdy, chef de l’administration centrale de la santé publique, a déclaré que les efforts pour lutter contre la méningite et assurer la réponse la plus efficace comprennent la mise à jour des directives et des stratégies de surveillance. Il a souligné l’inclusion du vaccin contre Haemophilus influenzae type b en février 2014 dans le vaccin pentavalent pour les âges de 2, 4 et 6 mois, en maintenant un taux de couverture d’au moins 95 %, et en prenant des mesures préventives immédiates pour tout cas détecté.

Le Dr Baher El-Dosouky, directeur général de l’administration générale de la lutte contre les maladies infectieuses, a déclaré que plus de 7 millions de doses annuelles du vaccin méningococcique bivalent ont été fournies pour vacciner les élèves (maternelle, première année primaire, première année préparatoire et première année secondaire), en plus d’environ 600 000 doses annuelles du vaccin conjugué quadrivalent pour les pèlerins, les personnes effectuant la Omra et les voyageurs vers les pays endémiques.

Il a noté que la “ceinture africaine de la méningite” menaçait 26 pays comptant près de 500 millions d’habitants, où le risque lié au méningocoque du sérogroupe A représentait 80 à 85 % des cas avant que le vaccin conjugué ne soit fourni lors de campagnes préventives à grande échelle débutant en 2010. Il a ajouté que l’OMS continue de coopérer avec le ministère pour mettre à jour le cadre national de lutte contre la méningite conformément à la feuille de route mondiale visant à éliminer la maladie d’ici 2030.