Le vice-président palestinien Hussein Al-Sheikh est arrivé dimanche à Riyad, en Arabie saoudite, pour une visite officielle au cours de laquelle il tiendra des pourparlers sur les développements de la cause palestinienne et les efforts pour arrêter la guerre israélienne contre la bande de Gaza.

L’agence officielle de presse palestinienne WAFA a déclaré qu’Al-Sheikh, qui est également vice-président du comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine, vise à travers sa visite à “mener des consultations et coordonner les positions avec la direction saoudienne”.

Au cours de sa visite, Al-Sheikh devrait discuter de plusieurs dossiers politiques d’intérêt commun, notamment les développements de la cause palestinienne, les efforts pour arrêter l’agression israélienne contre le peuple palestinien, les développements à venir concernant la reconnaissance de l’État palestinien en septembre prochain, ainsi que les moyens de renforcer la position arabe unifiée pour faire face aux défis régionaux et internationaux actuels, selon l’agence.

La visite s’inscrit “dans le cadre d’une communication continue entre l’État de Palestine et le Royaume d’Arabie saoudite, et d’une coordination permanente pour soutenir les droits légitimes du peuple palestinien, notamment son droit à établir son État indépendant avec Jérusalem comme capitale”, selon la même source.

L’agence n’a pas mentionné les personnalités que le vice-président palestinien rencontrera ni les réunions qu’il tiendra.

Vendredi, Washington a annoncé l’annulation des visas d’entrée pour plusieurs responsables palestiniens, dont le président palestinien Mahmoud Abbas, et leur a interdit de participer aux réunions de l’Assemblée générale des Nations Unies prévues en septembre, une mesure qui intervient alors que plusieurs pays occidentaux se préparent à reconnaître l’État palestinien.

Plusieurs pays occidentaux, dont la France et le Royaume-Uni, ont déjà annoncé leur intention de reconnaître l’État palestinien lors des réunions de l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre.

Avec le soutien américain, Israël commet un génocide à Gaza depuis le 7 octobre 2023, comprenant des meurtres, la famine, la destruction et le déplacement forcé, ignorant tous les appels internationaux et les ordres de la Cour internationale de justice de l’arrêter.

Le génocide israélien a fait 63 459 martyrs palestiniens, 160 256 blessés, dont la plupart sont des enfants et des femmes, plus de 9 000 disparus, des centaines de milliers de déplacés et une famine qui a tué 339 Palestiniens, dont 124 enfants, jusqu’à dimanche.

Parallèlement à cette guerre de génocide, l’armée israélienne et les colons en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est, ont tué au moins 1 016 Palestiniens, en ont blessé environ 7 000 autres et ont arrêté plus de 18 500, selon les données palestiniennes.