Haut responsable américain : « Aucune intention de déployer des soldats américains à Gaza »

Des hauts responsables américains ont indiqué jeudi que Washington enverrait au Moyen-Orient une équipe composée de 200 militaires américains pour « superviser » la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu à Gaza conclu entre Israël et le Hamas sous l’égide du président Donald Trump.

Un haut responsable a déclaré aux journalistes que l’amiral Brad Cooper, nouveau commandant du Commandement central américain (CENTCOM), « aura initialement 200 personnes sur le terrain », sans préciser de quel terrain il s’agissait exactement.

Cependant, un deuxième haut responsable américain a confirmé qu’« il n’y a aucune intention de déployer des soldats américains à Gaza ».

Le premier responsable a expliqué que le rôle de ces soldats « sera de superviser, surveiller et s’assurer qu’il n’y a pas de violations ». Il a ajouté : « Leur mission principale sera la supervision ».

Il a également souligné que des responsables militaires égyptiens, qataris, turcs et peut-être aussi émiratis rejoindront l’équipe, affirmant que « l’idée est que l’équipe soit collective. Il est évident que les Israéliens seront en contact permanent » avec cette équipe.

Le responsable américain a estimé que « l’implication de l’amiral Cooper a donné beaucoup de confiance et de sécurité à Israël, et de cette manière, un message a été envoyé au Hamas indiquant que nous assumons un rôle très fort, ou que le président adopte une position très ferme dans son soutien à ses garanties et engagements ».

Selon le deuxième responsable, l’objectif est de former, avec le soutien de l’armée américaine, une « force internationale de stabilisation ».

Ce responsable a expliqué que la présence des militaires américains vise « à aider à établir un centre de contrôle conjoint puis à intégrer les autres forces de sécurité qui entreront sur place afin d’éviter tout contact avec l’armée israélienne ».

Il a souligné qu’après l’approbation par le gouvernement israélien de l’accord de cessez-le-feu, ce qui s’est produit tôt vendredi, un délai de « 72 heures » commence pendant lequel l’armée israélienne se retire vers des positions préalablement convenues, et un échange d’otages israéliens contre des détenus et prisonniers palestiniens est effectué.