Une partie des destructions causées par les bombardements iraniens dans le sud d’Israël (AFP)

Le général de division Rahim Safavi, conseiller principal du commandant en chef des forces armées iraniennes, a déclaré que l’Iran avait lancé plus de 500 missiles lors de la récente confrontation avec Israël, confirmant la mort de 16 pilotes dans l’armée de l’air israélienne.

Safavi a expliqué dans ses déclarations : « Tout comme les États-Unis et Israël ont échoué à atteindre leurs objectifs lors de la guerre imposée précédemment à l’Iran, ils ont également échoué dans la récente guerre de 12 jours. »

Il a ajouté : « Israël cherchait à prolonger la guerre, mais a finalement subi une défaite stratégique et a été contraint de demander un cessez-le-feu par l’intermédiaire des États-Unis, une preuve claire de l’incapacité de cet entité face aux capacités de l’Axe de la Résistance. »

Le responsable militaire iranien a poursuivi : « Pendant cette guerre, plus de 500 missiles ont été lancés vers les territoires occupés, causant de graves dommages aux installations israéliennes à Haïfa et dans d’autres régions, ciblant des raffineries, des centrales électriques et des centres de recherche appartenant à l’entité. »

Il a souligné que lors d’une des frappes de missiles visant le centre de formation des pilotes de l’armée israélienne, au moins 16 pilotes ont été tués, bien qu’Israël empêche la publication des détails sur les pertes humaines et matérielles.

Safavi a conclu en disant : « La puissance de certaines frappes de missiles ressemblait à un tremblement de terre, causant des destructions sur des zones d’un diamètre allant jusqu’à trois kilomètres. »

Ces déclarations interviennent alors que les craintes grandissent au sein des cercles israéliens quant à une possible attaque surprise de l’Iran, notamment face aux pressions économiques que Téhéran pourrait subir avec la réimposition des sanctions de l’ONU en vertu du mécanisme de « Snapback » lié à son programme nucléaire.