Les chercheurs ont confirmé que comprendre comment les composants du lait maternel affectent le système immunitaire pourrait ouvrir de nouvelles perspectives pour améliorer la santé de tous les enfants, y compris ceux qui n’ont pas été allaités.

Cette étude, dirigée par l’Institut de recherche pour enfants Murdoch (MCRI) et l’Institut Baker pour le cœur et le diabète en collaboration avec plusieurs institutions de recherche, s’est concentrée sur l’explication de la baisse des taux d’infections et d’inflammations chroniques chez les nourrissons allaités longtemps, ce qui pourrait réduire le risque de maladies infantiles telles que les allergies, le diabète et l’asthme plus tard.

Les chercheurs ont analysé les données d’environ 900 nourrissons. L’étude a examiné environ 800 types de lipides et d’autres marqueurs métaboliques dans le sang des enfants jusqu’à l’âge de 12 mois, découvrant que l’allaitement maternel influence largement ces éléments vitaux.

Les résultats ont souligné un rôle important d’un type particulier de lipides appelé “plasmalogènes”, abondants dans le lait maternel, dans la réduction de l’inflammation. Ces lipides, généralement absents dans le lait artificiel, jouent un rôle fondamental dans le renforcement de la santé immunitaire.

La Dre Satvika Borugubali de l’Institut Baker a confirmé : “Le lait maternel joue un rôle central dans le soutien du système immunitaire des nouveau-nés ; il est riche en lipides et nutriments essentiels, en plus des anticorps et des globules blancs qui protègent l’enfant contre les maladies.”

Elle a ajouté : “L’étude a identifié des voies biologiques clés expliquant comment l’allaitement améliore la santé immunitaire et réduit l’inflammation, diminuant ainsi le risque de maladies infantiles chroniques ainsi que de maladies cardiaques et de diabète plus tard dans la vie.”

Les résultats de l’étude ont été publiés dans la revue BMC Medicine.