Un demi-million de Palestiniens sont retournés samedi dans la ville dévastée de Gaza, au deuxième jour du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, qui a fixé le lundi matin comme date pour commencer la remise des otages. Ce même jour, un sommet international sur Gaza se tient en Égypte sous la coprésidence américano-égyptienne.
Samedi soir, la présidence égyptienne a annoncé la tenue d’un sommet international sur Gaza lundi, présidé par le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et son homologue américain Donald Trump, avec une large participation internationale.
Le communiqué de la présidence égyptienne indique : « Un sommet international intitulé (Sommet de la paix de Charm el-Cheikh) se tiendra le lundi 13 octobre 2025, sous la coprésidence » d’al-Sissi et de Trump.
Parmi les participants de premier plan confirmés figurent le secrétaire général des Nations unies António Guterres, le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président français Emmanuel Macron, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez et la Première ministre italienne Giorgia Meloni.
Aucune annonce n’a encore été faite concernant la participation du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu au sommet, tandis que le membre du bureau politique du Hamas Hossam Badran a déclaré dans une interview exclusive à l’AFP que « le Hamas ne participera pas » à la signature lundi en Égypte, qui sera limitée aux « médiateurs et responsables américains et israéliens ».
Décès de 3 diplomates qataris dans un accident de voiture près de Charm el-Cheikh
L’ambassade du Qatar au Caire a annoncé sur la plateforme X dimanche que trois employés du Diwan Amiri sont décédés dans un accident de voiture près de Charm el-Cheikh.
L’ambassade a exprimé « sa profonde tristesse pour le décès de trois membres du Diwan Amiri et suit la situation des blessés dans un accident de la circulation à Charm el-Cheikh ».
Elle a indiqué que deux autres ont été blessés et reçoivent les soins médicaux nécessaires à l’hôpital international de Charm el-Cheikh.
Israël « ne répond pas »
Lundi également, le Hamas commencera à libérer 48 otages, selon le dirigeant du mouvement Osama Hamdan dans une interview à l’AFP.
Cependant, il a souligné qu’Israël « ne répond pas sur la question de la libération » de certains prisonniers palestiniens.
L’accord prévoit l’échange des 47 otages restants à Gaza sur un total de 251 enlevés lors de l’attaque du 7 octobre 2023, ainsi que des restes d’un otage détenu en 2014, contre des détenus palestiniens dans les prisons israéliennes d’ici 9h00 GMT lundi.
Israël libérera 250 prisonniers palestiniens condamnés à la réclusion à perpétuité et 1700 détenus de Gaza détenus depuis le début de la guerre.
Les autorités israéliennes ont annoncé samedi qu’elles avaient rassemblé dans deux prisons les détenus devant être libérés en échange des otages à Gaza.
L’envoyé américain Steve Witkoff, qui a visité Gaza plus tôt samedi avec le gendre du président américain Jared Kushner et le chef d’état-major israélien Eyal Zamir, a déclaré : « Vous rentrez chez vous », en référence aux otages.
Il s’est adressé à leurs familles rassemblées à Tel-Aviv, disant : « Votre courage a secoué le monde », au milieu des chants de la foule « Merci Trump ».
De son côté, l’activiste Einav Zangawker, lors d’un rassemblement à Tel-Aviv samedi, a déclaré : « Nous continuerons à crier et à lutter jusqu’à ce que tout le monde rentre chez lui ». Son fils, Matan Zangawker, 25 ans, est considéré comme l’un des vingt otages encore en vie.
Remise des armes « hors de question »
Après la libération des otages et des détenus, les arrangements pour les phases suivantes devraient devenir plus compliqués.
Hossam Badran a déclaré dans une interview exclusive à l’AFP à Doha que la deuxième phase des négociations « n’est pas aussi facile que la première phase ».
Il a dit : « Nous espérons ne pas revenir à cette phase (guerre), mais (…) sans aucun doute, si cette bataille est imposée, le Hamas fera face et déploiera toutes ses capacités pour repousser cette agression ».
Par ailleurs, un responsable du mouvement, qui a préféré garder l’anonymat, a confirmé que « la question de la remise des armes est hors de discussion et non envisagée ».
Le membre du bureau politique du Hamas Basem Naeem a déclaré à Sky News en anglais : « Nous ne remettrons pas nos armes… (sauf) lorsque nous aurons un État indépendant souverain capable de se défendre ».
Le plan de Trump prévoit également un retrait progressif des forces israéliennes de Gaza et la création d’une force internationale pour assurer la sécurité dans le secteur.
Dans ce contexte, le commandant du Commandement central américain (CENTCOM), l’amiral Brad Cooper, a déclaré samedi qu’il avait visité Gaza pour étudier les moyens d’établir la stabilité dans la phase post-guerre, tout en confirmant qu’aucune force américaine ne sera déployée dans les territoires palestiniens.
Cette déclaration intervient un jour après l’annonce par des hauts responsables américains que Washington enverra une équipe de 200 militaires américains au Moyen-Orient pour « superviser » la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu à Gaza.
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