Le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, Mohammed ben Abdulrahman, a annoncé mardi soir qu’il existait des questions dans le plan du président américain Donald Trump concernant la bande de Gaza qui “nécessitent clarification et négociation”.

Ben Abdulrahman a déclaré à la chaîne Al Jazeera : “Nous avons remis le plan Trump à la délégation de négociation du Hamas hier (lundi), et les discussions portaient sur des généralités.”

Il a ajouté : “Nous espérons que tout le monde examinera le plan de manière constructive et saisira l’opportunité de mettre fin à la guerre.”

Depuis le 7 octobre 2023, Israël, avec le soutien des États-Unis, commet un génocide à Gaza, ayant fait 66 097 morts et 168 536 blessés, principalement des enfants et des femmes, ainsi qu’une famine qui a coûté la vie à 453 Palestiniens dont 150 enfants.

Ben Abdulrahman a poursuivi : “Jusqu’à présent, nous ne connaissons pas la réponse du Hamas au plan, qui nécessite un consensus avec les factions palestiniennes.”

Il a estimé que le plan “atteint un objectif principal qui est de mettre fin à la guerre, et il y a des questions qui nécessitent clarification et négociation”, sans donner de détails.

Il a ajouté : “Nous et l’Égypte (les pays médiateurs) avons clarifié au Hamas lors de notre réunion d’hier notre objectif principal d’arrêter la guerre.”

Il a confirmé que “le Hamas a agi de manière responsable et a promis d’étudier le plan.”

“L’objectif principal du Qatar maintenant est de mettre fin à la souffrance des Palestiniens à Gaza”, a ajouté Ben Abdulrahman.

Il a poursuivi : “Notre priorité est de mettre fin à la guerre, à la famine, aux tueries et aux déplacements à Gaza.”

Concernant les détails du plan, il a déclaré : “Ce qui a été présenté hier sont des principes du plan qui nécessitent une discussion sur leurs détails et la manière de les mettre en œuvre.”

Il a ajouté que “les pays arabes et islamiques ont déployé des efforts pour que les Palestiniens restent sur leur terre et pour parvenir à une solution à deux États.”

Il a souligné que “la phase actuelle est importante et fait partie de négociations qui ne devraient pas aboutir à un langage parfait.”

Il a confirmé qu'”il faut construire sur la voie actuelle et la rendre efficace et réussie.”