Google a évité le risque d’être scindé suite au procès antitrust aux États-Unis, mais fait maintenant face à de nouvelles restrictions qui menacent sa domination sur le marché de la recherche.
Le juge fédéral Amit Mehta a ordonné des mesures temporaires limitant la capacité du géant technologique à conclure des accords exclusifs liant son moteur de recherche, le navigateur Chrome ou l’Assistant Google à d’autres applications, ou à lier le partage des revenus au maintien de ses services préinstallés sur les appareils.
Il lui sera également interdit d’imposer la liaison du Play Store à des applications spécifiques, selon un rapport publié par TechCrunch consulté par Al Arabiya Business.
Selon la décision, Google devra partager les données d’indexation et l’interaction des utilisateurs avec des “concurrents qualifiés”, ainsi qu’offrir des services de recherche et de publicité à des prix uniformes, dans le but d’ouvrir le champ aux startups pour concurrencer le géant de la recherche.
Le juge n’a pas encore rendu de décision finale mais a obligé Google et le ministère américain de la Justice à parvenir à une formule révisée d’ici le 10 septembre, la décision finale devant durer six ans et entrer en vigueur 60 jours après sa publication.
Cette évolution fait suite au jugement de Mehta l’année dernière selon lequel Google avait agi illégalement pour maintenir son monopole, tandis que le ministère de la Justice cherchait des mesures plus strictes allant jusqu’à forcer la société à se séparer de Chrome ou même d’Android, ainsi qu’à mettre fin à ses accords milliardaires avec Apple et Samsung.
En 2021, Google a dépensé plus de 26 milliards de dollars pour garantir que son moteur de recherche soit le choix par défaut sur les appareils, dont 18 milliards versés à Apple uniquement, avec qui il partage environ 36 % des revenus publicitaires de recherche via le navigateur Safari.
Cependant, Google s’est défendu en affirmant que les propositions gouvernementales menacent l’innovation et la vie privée des utilisateurs, le PDG Sundar Pichai comparant le partage forcé des données à une “sortie effective” de l’activité de recherche.
La décision américaine a suscité des comparaisons avec la loi européenne sur les marchés numériques, qui oblige Google à partager les données de clics et de requêtes avec les concurrents.
Cependant, les restrictions américaines actuelles sont temporaires et beaucoup plus limitées que celles demandées par le ministère de la Justice.
Les experts estiment que le jugement pourrait également avoir un impact sur un autre procès que Google mène concernant sa domination sur le marché de la publicité numérique, dont la résolution est attendue plus tard en septembre.
Malgré ces décisions, les batailles juridiques de Google devraient se poursuivre jusqu’en 2027 ou 2028 au moins.
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