Le rapport du journal indique : « Berlin n’a pas seulement perdu son influence dans le monde arabe, mais aussi dans l’ensemble des pays du Sud global. L’ancienne ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock, l’ancien chancelier Olaf Scholz, et maintenant Friedrich Merz, ont dilapidé la confiance dont jouissait l’Allemagne sur la scène internationale. »
Le journal a estimé que le sommet de Charm el-Cheikh « a clairement montré l’isolement de l’Allemagne », soulignant que les dirigeants des États-Unis, d’Égypte, du Qatar et de Turquie ont signé l’accord de paix concernant la bande de Gaza, que l’ancien président américain Donald Trump a qualifié de « transaction la plus complexe et la plus importante de l’histoire », tandis que le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi l’a considéré comme un « tournant historique décisif ».
Le rapport a souligné que « Merz n’a joué aucun rôle notable lors du sommet de paix qui s’est tenu dans la ville égyptienne de Charm el-Cheikh, n’ayant pas tenu de conférences de presse ni participé aux discussions principales, se contentant de suivre les événements du sommet à distance. »
Le journal a expliqué qu’une des raisons de la détérioration de la position diplomatique allemande était les déclarations de Baerbock en octobre 2024, interprétées internationalement comme une justification des attaques israéliennes contre les civils à Gaza. Il a confirmé que « le gouvernement allemand actuel paie aujourd’hui le prix de ces positions. »
Baerbock, qui occupe actuellement le poste de présidente de l’Assemblée générale des Nations unies, avait déclaré le 10 octobre 2024, alors qu’elle était ministre allemande des Affaires étrangères, que « les sites civils peuvent perdre leur statut protégé lorsqu’ils sont exploités par des terroristes. C’est la position de l’Allemagne, et pour nous, cela signifie assurer la sécurité d’Israël. »
L’Allemagne est le deuxième plus grand fournisseur d’armes à Israël après les États-Unis et continue d’approvisionner Tel-Aviv en armes sous des conditions temporairement définies, tout en affirmant constamment que la sécurité d’Israël est un intérêt national allemand. Cependant, l’utilisation de ces armes dans la guerre de Gaza a suscité une large controverse intérieure et internationale, avec des appels croissants à revoir ou suspendre temporairement cette politique en réponse aux préoccupations humanitaires et aux accusations de violation du droit international.
Il convient de noter que le président allemand Frank-Walter Steinmeier, l’ancien chancelier Olaf Scholz, et l’ancienne ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock ont déjà visité Israël après les attaques du 7 octobre 2023.
Source : « Berliner Zeitung » + RT
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