Le tribunal d’Al Ain pour les affaires civiles, commerciales et administratives a ordonné à une entreprise de verser 466 465 AED à l’un de ses employés, car elle a retardé le paiement de ses salaires dus pendant plus de deux ans. L’entreprise ne lui a pas non plus versé l’indemnité de fin de service ni l’indemnité de congé annuel malgré la fin de la relation de travail.

Dans le détail, un employé a intenté une action en justice contre l’entreprise pour laquelle il travaillait, demandant un jugement obligeant l’entreprise à payer les salaires en retard d’un montant de 420 000 AED, une indemnité de fin de service totale de 24 465 AED, une indemnité de congé de 35 000 AED et une compensation pour le préavis de 15 000 AED.

L’employé a fondé sa demande sur le fait qu’il travaillait pour l’entreprise avec un salaire total et de base de 15 000 AED et a déclaré que le dernier jour de travail, l’entreprise a refusé de lui verser ses droits. Le tribunal a précisé concernant les salaires en retard qu’il était prouvé qu’une relation de travail existait entre eux, et que l’employé avait réclamé ses salaires en retard pour une période de 28 mois. L’entreprise n’a pas fourni au tribunal de reçu écrit ou de document prouvant qu’elle avait effectué ces paiements, étant responsable de fournir la preuve. Son salaire mensuel global était de 15 000 AED, il a donc droit à des salaires en retard s’élevant à 420 000 AED.

Le tribunal a indiqué que la durée de service de l’employé était de deux ans, quatre mois et six jours, considérant qu’il a droit à 14 jours par an, multipliés par le salaire journalier qui équivaut à 500 AED. Par conséquent, il a droit à une indemnité de fin de service de 16 465 AED. Il a également droit à une indemnité de congé pour les deux dernières années, avec un solde de 60 jours multiplié par le salaire journalier de 500 AED, ce qui donne un montant de 30 000 AED.