Samir Omar, chef du secteur des chaînes d’information à la United Media Services Company, a commenté les déclarations du président américain Donald Trump concernant le rôle de l’Égypte dans la médiation pour un cessez-le-feu et l’acheminement de l’aide à Gaza, affirmant que l’Égypte “n’a pas besoin de la reconnaissance de Trump”, car son rôle est reconnu par tous, des dirigeants du Golfe aux présidents turc et indonésien.

Omar a expliqué lors de son entretien avec le journaliste Nashat al-Dihei dans l’émission “Avec Papier et Crayon” diffusée sur la chaîne TeN lundi soir, que Trump a tenté de couvrir son plan sous un couvert arabe et islamique, mais que les principaux obstacles résident dans les déclarations du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a confirmé son refus de la création d’un État palestinien et a considéré son existence comme “un danger pour Israël”.

Il a estimé que Netanyahu essaie de se présenter comme un “homme de paix”, mais que les événements du 7 octobre l’ont transformé en “homme de guerre”, et cette position israélienne constitue un obstacle fondamental à tout plan politique.

Il a poursuivi : “Il n’est pas prévu que le Hamas accepte tous ces détails, y compris leur sortie et leur désarmement, et il pourrait y avoir une tentative de conciliation sur cette question, surtout que les dirigeants de premier et deuxième rang du Hamas ont disparu et que la résistance a beaucoup perdu après le 7 octobre, que ce soit en Iran ou au Hezbollah.”

Il a ajouté : “J’imagine que Netanyahu veut coincer le Hamas dans une position de refus pour se créer une justification à la poursuite de la guerre et à la conservation de son pouvoir politique en Israël.”

Dans un autre contexte, il a critiqué les manifestations qui ont eu lieu devant la mosquée des Omeyyades à Damas et qui ont attaqué l’Égypte, les considérant comme une continuation de la tendance à exagérer le rôle important que Le Caire joue dans la cause palestinienne.