Le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, Cheikh Mohammed ben Abdulrahman Al Thani, a déclaré dimanche que les médiateurs de l’accord de cessez-le-feu à Gaza ont décidé de reporter les questions les plus difficiles à plus tard « parce que les parties n’étaient pas prêtes », notant que si l’approche avait été celle de négociations globales, « nous n’aurions pas obtenu ces résultats ».

Dans une interview accordée au New York Times, Cheikh Mohammed ben Abdulrahman Al Thani a souligné qu’une question fondamentale est désormais à qui le mouvement de résistance islamique (Hamas) remettra ses armes.

Il a ajouté : « Il y a une différence fondamentale entre le fait que le Hamas remette ses armes à une autorité palestinienne ou à une autre entité », notant que le Hamas est ouvert à discuter de la manière dont il peut éviter de constituer une menace pour Israël.

Il a également insisté sur le fait que la prochaine étape devrait être d’examiner la formation d’une force internationale de stabilisation.

Il convient de noter que le Qatar, qui a participé à la médiation entre Israël et le Hamas à Charm el-Cheikh pour mettre fin à la guerre de génocide qui dure depuis deux ans dans la bande de Gaza, avait confirmé le 9 octobre que les deux parties s’étaient mises d’accord sur tous les points de la première phase du plan du président américain Donald Trump pour arrêter la guerre.

Plus tôt, le Hamas avait confirmé que l’adhésion du Qatar et de la Turquie aux côtés de l’Égypte aux négociations de Charm el-Cheikh donne aux pourparlers un élan fort pour obtenir des résultats positifs visant à arrêter la guerre et à échanger des prisonniers, réduisant la marge de manœuvre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, recherché par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre.