Le ministère de l’Industrie et des Ressources Minérales travaille à la localisation de la technologie afin que le Royaume devienne un centre des technologies minières. Le ministère collabore avec “Nadlab” et la Ville Roi Abdullah bin Abdulaziz pour la Science et la Technologie sur le “Studio d’Innovation Minière” qui encourage les innovateurs dans le domaine minier dans le monde, en particulier les jeunes Saoudiens, à créer des projets dans le Royaume.
Le ministère travaille également sur les services miniers comprenant l’exploration, le forage, les études ainsi que les services de soutien. Par ailleurs, le ministère met en place un marché financier “marché des matières premières” qui sera lancé prochainement, comprenant un grand système incluant des entrepôts et autres. Le Royaume vise à devenir un centre de production de métaux en général, notamment des métaux modernes nécessaires à la transformation mondiale.
L’ingénieur Khalid Al-Mudaifer, vice-ministre de l’Industrie et des Ressources Minérales pour les affaires minières, a confirmé que le système minier du Royaume est l’un des meilleurs au monde, caractérisé par un équilibre entre la protection des investisseurs et la stabilité de leurs licences, ainsi qu’un équilibre entre les exigences de la communauté, des voisins des mines, des investisseurs et de l’environnement. Il a indiqué que le ministère a fourni des informations géologiques via une vaste enquête géologique sans précédent à l’échelle mondiale, possédant l’une des meilleures bases de données géologiques au monde.
Le ministère a également créé un fonds minier pour financer certains besoins essentiels du secteur. Al-Mudaifer a souligné que le Royaume aspire à figurer parmi les dix premiers pays dans le secteur minier et a relevé plusieurs défis tels que la faible dépense en exploration qui ne dépasse pas 5 à 7 % de la moyenne mondiale par kilomètre carré, estimée à environ 75 à 85 riyals saoudiens par kilomètre carré. Un autre défi est la stabilité des licences, car les investisseurs miniers investissent initialement leur argent et espèrent le récupérer sur vingt ans, ce qui nécessite une stabilité des licences. De plus, le défi de fournir des informations techniques a été relevé en convertissant les enquêtes papier en données dans la salle des données géologiques.
Il a ajouté que les grands projets de la Vision nécessitent des matériaux de construction minéraux tels que le ciment, le fer, l’aluminium, le cuivre et les fils, tous nécessitant une demande importante dépassant les niveaux précédents. Il a souligné l’importance d’exécuter ces projets dans les coûts planifiés et dans les délais, ce qui a donné au secteur des moteurs essentiels pour une transformation rapide. Le ministère a commencé par le pilier de l’investisseur, considéré comme l’un des piliers les plus importants de la stratégie minière, car de nombreuses stratégies d’investissement en dépendent, y compris la stratégie industrielle, où l’investisseur est le moteur principal du cycle économique.
Il a mentionné que le ministère travaille sur les “usines du futur” qui encouragent la transformation numérique et les industries dans la quatrième révolution industrielle, avec des responsabilités financières, consultatives et administratives pour ces transformations. La stratégie minière et des industries minières est la première adoptée dans la stratégie de la Vision en raison de l’importance et de la modernité du secteur dans le Royaume, avec des expériences réussies avant le lancement de la Vision, notamment de grands projets d’aluminium et de phosphate.
Il a indiqué que le secteur connaît une transformation importante, devenant un axe concurrentiel aux côtés du carburant, du pétrole et du gaz en tant qu’alimentateurs d’énergie et intrants pour la production d’énergie, nécessitant environ 5 à 6 fois plus de métaux que l’énergie conventionnelle issue des hydrocarbures.
L’ingénieur Al-Mudaifer a estimé les dépenses pour les licences d’exploration à environ un milliard de riyals saoudiens, les dépenses ayant augmenté à 500 riyals par kilomètre carré contre 85 riyals auparavant, et le ministère vise 800 riyals par kilomètre carré, avec des dépenses multipliées par six par rapport à la période précédente, qui variait entre 700 et 800 millions de riyals dépensés par le secteur privé.
Recommended for you
مدينة المعارض تنجز نحو 80% من استعداداتها لانطلاق معرض دمشق الدولي
طالب الرفاعى يؤرخ لتراث الفن الكويتى فى "دوخى.. تقاسيم الصَبا"
تقديم طلبات القبول الموحد الثلاثاء و640 طالبا سيتم قبولهم في الطب
البريد المصري: لدينا أكثر من 10 ملايين عميل في حساب التوفير.. ونوفر عوائد يومية وشهرية وسنوية
الجغبير: القطاع الصناعي يقود النمو الاقتصادي
Associations féminines accusent des « entités » d'attiser la haine et de déformer l'image des Marocaines