Le président américain Donald Trump a annoncé un plan détaillé visant à mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza et à réaliser une “paix durable” au Moyen-Orient.

Cela s’est produit lors d’une conférence de presse conjointe tenue lundi avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu après une réunion à huis clos à la Maison Blanche.

Trump a averti que le refus du Hamas de l’offre entraînerait un soutien américain total à Israël dans toute attaque militaire globale contre Gaza.

Il a déclaré : “Nous travaillons aujourd’hui à une solution globale à la question palestinienne, pas seulement à Gaza”, soulignant que les négociations “réaliseront une paix éternelle dans la région”.

Il a ajouté que la réunion avec Netanyahu était “extrêmement vitale”, abordant plusieurs aspects, notamment “comment mettre fin à la guerre à Gaza, gérer l’Iran et étendre les accords d’Abraham”.

Trump a exprimé sa gratitude envers les pays arabes et islamiques qui ont contribué, selon lui, à l’élaboration de la proposition de paix, confirmant que Netanyahu avait accepté le plan qui comprend un cessez-le-feu et un échange de prisonniers.

Il a déclaré : “Nous sommes très proches d’un accord de paix concernant Gaza”, précisant que “toutes les parties ont accepté le plan sauf le Hamas, qui reste la seule partie restante”.

Trump a indiqué que son plan comprend “la libération immédiate de tous les otages dans les 72 heures suivant l’entrée en vigueur de l’accord”, ajoutant que “les restes des Israéliens seront immédiatement rendus à leurs familles”.

Le plan prévoit également “le désarmement complet de la bande de Gaza et la destruction de l’infrastructure militaire du Hamas”, notant que “la gestion du Hamas sera la responsabilité de nos partenaires arabes et musulmans”.

Dans un message clair à la direction du Hamas, Trump a déclaré : “Si le Hamas accepte cette proposition, la guerre s’arrêtera immédiatement, et ils veulent finaliser l’accord, ce qui est une bonne chose.” Mais il a averti : “Si le Hamas rejette cet accord, Netanyahu bénéficiera de notre soutien total pour faire ce qui est nécessaire.”

Trump a annoncé que le plan comprend “un calendrier convenu pour le retrait progressif des forces israéliennes de Gaza”, confirmant que “les pays arabes et islamiques assumeront des responsabilités directes lors de la phase de transition”.

Il a décrit ce moment comme “historique”, déclarant : “Pour la première fois depuis des milliers d’années, nous avons atteint cette étape.”

Parmi les points clés de son plan, Trump a révélé une initiative visant à “établir un nouvel organe international de supervision sur Gaza appelé le Conseil de la paix”, ajoutant : “Je présiderai personnellement ce conseil à Gaza, avec la participation de Tony Blair”, en référence à l’ancien Premier ministre britannique qui a joué un rôle dans les négociations précédentes dans la région.

Trump a critiqué le retrait israélien de Gaza en 2005, le qualifiant de “mauvaise affaire” de son point de vue d’homme d’affaires immobilier, et a déclaré : “Le Hamas a été élu par les Palestiniens, et Israël s’est retiré de Gaza, mais ce qui s’est passé ensuite n’était pas la paix. Les Israéliens ont été généreux en abandonnant le territoire, mais le résultat a été catastrophique.”

En parlant de la solution politique, Trump a évoqué la position de Netanyahu opposée à la création d’un État palestinien, déclarant : “Netanyahu s’oppose fermement à la création d’un État palestinien, et je le comprends. C’est un combattant, et Israël a de la chance de l’avoir.” Mais il a ajouté : “Le peuple veut la paix et la normalisation. J’ai une grande popularité en Israël, et ils scandent mon nom là-bas pour mettre fin à la guerre.”

Il a confirmé que son plan vise à “mettre fin immédiatement à la guerre, récupérer les otages et établir des conditions durables pour la sécurité d’Israël et la réussite des Palestiniens”, appelant les Palestiniens à “condamner pleinement le terrorisme”. Il a averti : “Si l’Autorité palestinienne ne complète pas les exigences de réforme, elle ne pourra s’en prendre qu’à elle-même.”

Trump a annoncé que “dans quelques jours, les tirs à Gaza doivent cesser”, affirmant que “tout le monde veut la fin de la guerre, la récupération des otages et la paix.”

Il a également lié son plan à l’expansion de la normalisation régionale, déclarant : “J’ai personnellement négocié les accords d’Abraham, et mon plan les étendra, et l’Iran pourrait les rejoindre.” Il a ajouté avec optimisme : “L’adhésion de Téhéran aux accords d’Abraham serait formidable.”

Trump a rappelé ses positions précédentes qu’il a qualifiées de “courageuses”, déclarant : “Je me suis retiré du terrible accord nucléaire iranien imposé par Obama et Biden à Israël, et nous avons détruit la capacité de l’Iran à enrichir l’uranium.” Il a également noté que “malgré les supplications des dirigeants mondiaux de ne pas reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël, je l’ai reconnue”, ajoutant : “J’ai également reconnu la souveraineté d’Israël sur le Golan et réduit le financement de l’UNRWA corrompue.”

Lors de la conférence, Trump n’a pas caché sa fierté dans ses relations avec Israël, déclarant : “Les États-Unis n’ont jamais eu de meilleur président pour Israël que moi.”

Trump a révélé les détails d’un appel téléphonique qu’il a passé avant la conférence avec le Premier ministre qatari Cheikh Mohammed bin Abdulrahman Al Thani, le qualifiant d'”historique” et de “productif”, déclarant : “Le Premier ministre qatari est une personne merveilleuse, et l’appel a été excellent.” Il a ajouté : “Je remercie l’État du Qatar et Son Altesse l’Émir Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, qui est une personne incroyable qui veut la paix,” louant “le rôle central du Qatar en tant que médiateur.”

Il a confirmé que “nos partenaires arabes et musulmans sont prêts à assumer leurs responsabilités envers Gaza,” appelant le Hamas à “accepter mon plan sans délai.” Trump a conclu son discours en disant : “J’ai hâte de construire des relations avec tout le monde en tant que président du Conseil de la paix sur Gaza. Le financement est essentiel pour réaliser des progrès à Gaza, et nous construirons un avenir plus sûr pour tous,” confirmant que “le plan pour mettre fin à la guerre à Gaza a été réalisé rapidement, et toutes les parties ont exprimé leur volonté de participer.”