L’espoir de retrouver des survivants s’amenuise ce mercredi, troisième jour des opérations de secours, après le séisme qui a frappé l’Afghanistan, faisant plus de 1400 morts, tandis que les survivants vivent dans des conditions difficiles.

Après un séisme de magnitude 6 qui a frappé l’est de l’Afghanistan dans la nuit de dimanche à lundi, causant plus de 1400 morts et 3100 blessés, un second séisme de magnitude 5,2 a eu lieu mardi soir dans les provinces frontalières du Pakistan, provoquant une nouvelle panique parmi des milliers de familles.

Au total, 1411 morts et 3124 blessés ont été recensés à la suite du séisme le plus meurtrier de l’histoire du pays, presque tous dans la province de Kunar, avec des pertes également enregistrées dans les provinces de Laghman et Nangarhar.

Dans la région de Nurgal à Kunar, plusieurs habitants sont toujours coincés sous les décombres et il est difficile d’y accéder pour les secourir, a déclaré un haut fonctionnaire local, Ejaz Haq, à l’AFP.

L’accès à certains villages et localités est rendu impossible en raison des glissements de terrain.

L’organisation Save the Children a indiqué que les membres de l’une de ses équipes ont marché vingt kilomètres en portant du matériel médical sur leur dos pour atteindre un village isolé du monde à cause des glissements de terrain.

Le ministère de la Défense a organisé en deux jours 155 rotations d’hélicoptères pour évacuer environ deux mille blessés et leurs proches vers des hôpitaux de la région.

Dans le village de Mazar Dara à Kunar, une petite clinique a été installée pour fournir des soins d’urgence aux blessés, mais aucune tente n’a été montée pour abriter les survivants, selon un correspondant de l’AFP.