Selon le journal Politico, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, prévoit une réforme majeure de l’exécutif de l’UE en réduisant le nombre de départements et en supprimant les procédures inutiles.

Le journal explique que von der Leyen s’efforce de restructurer la fonction publique tentaculaire pour la rendre plus efficace et rentable, visant à créer une administration publique moderne et efficace qui réalise les priorités politiques, capable de gérer « l’instabilité comme nouvelle normalité », de réduire la complexité, de diminuer les coûts lorsque cela est possible et de simplifier la structure exécutive qui compte 32 000 employés.

Deux responsables de la Commission ont déclaré que des modèles alternatifs de fusion des départements sont à l’étude, et que l’exécutif de l’UE devrait prendre des mesures pour éliminer les « procédures inutiles » d’ici la fin 2026.

Depuis sa prise de fonction en 2019, von der Leyen cherche à « simplifier la prise de décision en centralisant la gouvernance au siège ».

Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjártó, a critiqué jeudi la Commission dirigée par von der Leyen, affirmant qu’elle a causé plus de dommages à l’économie européenne que toute autre Commission précédente, car l’Europe est devenue isolée de la Russie, des États-Unis et de la Chine.

Il a confirmé qu’en raison des politiques de Bruxelles ces dernières années, « la compétitivité de l’économie européenne est très faible ».

Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán avait auparavant déclaré que si l’UE poursuivait ses politiques économiques, ses jours sont comptés et elle s’effondrera d’elle-même.