Une patrouille de la FINUL dans la région du Litani Sud.

Selon un ancien conseiller, l’alternative aux forces de la FINUL au Liban serait une force américano-française des deux côtés de la frontière avec Israël, ainsi qu’une force russo-turque à la frontière syro-israélienne.

Plus tôt, le président Michel Aoun a confirmé que « la coopération est étroite entre l’armée libanaise et les forces internationales opérant dans le sud, la FINUL. D’ici la fin de l’année, l’effectif de l’armée dans le sud atteindra environ 10 000 soldats, et il sera urgent de fournir l’équipement, les véhicules et le matériel nécessaires pour leur permettre d’accomplir les missions requises dans le cadre de la résolution 1701 ».

Il a estimé que « la fin de la mission de la FINUL doit se faire en douceur et en pleine coordination pour garantir la stabilité dans le sud ».

Parallèlement, le ministre des Affaires étrangères et des Émigrés, Joseph Aoun, a reçu Christian Turner, directeur politique du ministère britannique des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement, ainsi que la délégation l’accompagnant, venue au Liban pour examiner sur le terrain la situation dans le sud à l’approche de la fin de la mission de la FINUL, et pour discuter de la vision du gouvernement libanais pour le lendemain.

La délégation britannique a exprimé la volonté du Royaume-Uni d’apporter son aide dans le cadre de toute initiative libanaise à ce sujet, insistant sur l’importance que celle-ci soit formulée au Liban et non dans les couloirs des Nations Unies.

La délégation a remis au ministre Aoun une copie d’anciennes cartes britanniques des archives nationales britanniques montrant les frontières libanaises avec la Syrie et Israël.