Omar Mohanna, président du conseil d’administration du Centre égyptien d’études économiques, a confirmé que l’amélioration des indicateurs macroéconomiques de l’Égypte est une bonne chose, mais il ne faut pas compter sur les flux de capitaux spéculatifs. Ce dont on a besoin, c’est d’investissements directs étrangers (IDE), soulignant que pour attirer ces investissements, il faut améliorer l’environnement des affaires, que l’État se retire de l’économie, laisser de la place au secteur privé et renforcer sa capacité à concurrencer.

Cela a été déclaré lors de sa participation à un séminaire organisé par le Centre égyptien d’études économiques lundi, un séminaire important intitulé : “Un regard sur les marchés financiers : troisième trimestre 2025”.

La Dre Abla Abdel Latif, directrice exécutive et directrice de la recherche au centre, a déclaré que l’Égypte doit stimuler une croissance réelle et un développement tangible sur le terrain, afin que l’amélioration économique se reflète sur les opportunités d’emploi et le niveau de vie. Elle a également précisé que la baisse du taux d’inflation à 12 % ne signifie pas que la crise est terminée, car les prix restent élevés et constituent un fardeau direct pour les citoyens.

Elle a salué l’amélioration notable des procédures douanières, la considérant comme un modèle positif de réforme sur lequel on peut s’appuyer dans d’autres domaines, résultat d’une étude importante menée par le Centre égyptien d’études économiques.

Elle a mis en garde contre le danger de se concentrer sur l’amélioration du classement de l’Égypte dans les rapports internationaux tels que le nouveau rapport de la Banque mondiale comme un objectif en soi, soulignant que l’essentiel est de réaliser de véritables réformes sur le terrain, car les progrès réels se refléteront automatiquement dans ce classement.